France
Georgelin promeut les métiers d'art sur les palissades de Notre-Dame

Le général Jean-Louis Georgelin, chargé de la restauration de Notre-Dame, a appelé mercredi 22 juillet "des bataillons de jeunes Français à aller frapper" chez les entreprises de métiers d'art engagés sur ce chantier, "métiers d'avenir" et "gisement" d'emplois en pleine crise COVID.

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Un tailleur de pierre travaille sur le parvis de la Basilique de Saint-Denis, à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis le 5 juin.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le président de l'Établissement public présentait sur les palissades de la rue du Cloître, le long de la cathédrale, une exposition de photos, "Les bâtisseurs d’aujourd’hui : les corps de métiers au cœur du chantier de sécurisation de Notre-Dame".

"La loi me demande à moi de valoriser les métiers d'art. Nous espérons le faire en montrant l'excellence, en suscitant des vocations", a-t-il argué, soulignant qu'il y a "sûrement un gisement important d'emplois". Plus de quarante entreprises interviennent sur le chantier.

L'acceptation par l'Élysée d'une reconstruction à l'identique et l'abandon du geste architectural novateur qu'Emmanuel Macron avait souhaité, est le choix du "bon sens, de la fidélité, de la loyauté et de l'amour de l'art gothique", a-t-il plaidé.

"C'était le vœu des donateurs, de la quasi-totalité des grands architectes, et des Français dans leur immense majorité, si on avait fait un référendum", a-t-il argué.

"Nous entrons dans une nouvelle phase, car nous savons maintenant que nous reverrons la flèche de Viollet-Le-Duc, nous allons rebâtir la charpente selon des modalités qui restent encore à préciser et nous reconstruirons la couverture du grand comble en plomb, quels que soient les combats qu'il faudra mener", a-t-il martelé.

"Entre 150 à 180 personnes travaillent sur le chantier qui connaît un dynamisme qu'il n'avait jamais connu avant, et nous allons monter en puissance. Très vite nous allons passer à 300/450 personnes d'ici la fin de l'année", a-t-il estimé.

Il a défendu le plomb pour "la couverture du grand comble" : "tous les toits des grands monuments de Paris et des grandes cathédrales françaises sont en plomb". Et "il y a des moyens de traiter le plomb de façon à ce qu'il ne soit pas une atteinte à la santé".

Quant à la charpente en chêne, cela "représente 1.000 à 2.000 arbres, c'est à dire 0,0125 de la production française de chênes", a-t-il argumenté.

L’exposition montrant les diverses phases et aspects du sauvetage de la cathédrale, réalisées par le photographe Patrick Zachmann (Magnum), met en valeur quelques-uns des corps de métiers -charpentiers, cordistes, échafaudeurs, grutiers, maîtres verriers, tailleurs de pierre et maçons.


AFP/VNA/CVN

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