France : Jean-Pierre Farandou, futur patron de la SNCF

Le président de la République Emmanuel Macron a joué la continuité en choisissant Jean-Pierre Farandou, cadre dirigeant de la SNCF, pour succéder à Guillaume Pepy à la tête du groupe ferroviaire public dont il devra achever la transformation.

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Jean-Pierre Farandou à Paris, le 14 novembre 2018.

"Le président de la République envisage, sur proposition du Premier ministre, de nommer Jean-Pierre Farandou en qualité de président du directoire de la SNCF", a annoncé l'Élysée mercredi soir 18 septembre, soulignant que le président de la République Emmanuel Macron avait "vivement remercié" Guillaume Pepy "pour son engagement à la tête de l'entreprise depuis plus de dix ans".

La proposition du président de la République doit être validée par les commissions du développement durable de l'Assemblée nationale et du Sénat, qui auditionneront M. Farandou, puis approuvée en conseil des ministres. La procédure doit en tout durer entre trois semaines et un mois.

Jean-Pierre Farandou, 62 ans, travaille à la SNCF depuis 1981. Ce proche de M. Pepy est depuis 2012 patron de Keolis, la filiale de transports en commun du groupe.

Son nom est arrivé relativement tard parmi tous ceux qui ont été cités ces derniers mois pour diriger la "nouvelle SNCF" née de la dernière réforme ferroviaire, qui deviendra une société anonyme à capitaux publics le 1er janvier 2020.

Lui-même ne s'était pas ouvertement lancé dans la course, handicapé sans doute par son âge qui l'empêchera d'effectuer deux mandats.

"Je suis fier de relever avec vous tous, cheminots et salariés du groupe engagés, ce défi au service de tous les Français qui depuis des décennies nous montrent combien, eux aussi, ils aiment notre entreprise", a-t-il réagi sur le fil de nouvelles internes du groupe.

L'exécutif aurait préféré un profil venu de l'extérieur, mais la complexité de la tâche, l'exigence de la connaissance du domaine ferroviaire et la limitation du salaire à 450.000 euros bruts par an ont semble-t-il compliqué le recrutement.

L'Élysée salue son expérience et sa légitimité, sa connaissance approfondie de l'entreprise et son parcours en région, et voit en lui "une personnalité centrale dans le monde des transports".

AFP/VNA/CVN

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