Produits aquatiques
Forts engagements dans l’aquaculture et la pêche

Face à la concurrence vigoureuse dans la filière aquacole, les entreprises vietnamiennes se sont mises à changer de modes de production, avec l’accent mis sur l’application de technologies pour améliorer la qualité des produits.

>>Éveiller les potentiels de l'agriculture high-tech

M. Tom Vilsack (au centre), ministre américain du Département de l’agriculture, visite le supermarché Co.opXtra dans le 7e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville en avril 2016.

Ces derniers temps, la crevetticulture a adopté de nouvelles technologies. Au lieu de poursuivre l’élevage intensif, de nouvelles techniques sont déployées par des entreprises à capital étranger dans les provinces de Hâu Giang, Bac Liêu et Soc Trang (Sud), en particulier la crevetticulture biologique. Selon Lê Van Quang, président du Conseil d’administration du groupe Minh Phu, "les consommateurs privilégient de plus en plus les produits sains. L’amélioration de la qualité permettra aussi de rehausser la compétitivité des crevettes vietnamiennes sur le marché mondial". En plus, selon M. Quang, cette manière d’investissement "permet aux éleveurs de revenir à l’élevage naturel, en évitant l’usage d’antibiotiques qui nuisent à la santé humaine et à l’environnement".

Outre les crevettes, les éleveurs de pangasius se sont aussi remis en question pour répondre à la demande des marchés américain et européen. Afin de réduire les coûts d’élevage, le Département général de l’aquaculture du ministère de l’Agriculture et du Développement rural soumettra son projet de production de trois catégories de pangasius haut de gamme. Un projet conçu par plusieurs acteurs dont des instituts de recherche, des universités, des entreprises.

Selon ce projet, la province d’An Giang (Sud) mettra en œuvre 350 ha d’abord, suivie par la province de Dông Thap, sur 450 ha. Plus tard, les neuf autres provinces du delta du Mékong feront de même. Selon les prévisions, d’ici 2020, ce projet devrait répondre à 70% des besoins en pangasius.

Clients devant un rayon de produits aquatiques du supermarché Co.opXtra.

Après le "carton jaune" de la Commission européenne (CE) sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), plusieurs provinces ont mis en service des équipements de surveillance des activités de pêche par satellite comme Khanh Hoà, Bac Liêu, Cà Mau, Ninh Thuân et Binh Thuân.

Selon Vo Khac En, chef adjoint du Service de l’aquaculture de la province de Khanh Hoà (Centre), à l’heure actuelle, les pêcheurs de Khanh Hoà respectent strictement les réglementations de l’État sur la pêche maritime. Tous les navires sont dotés d’équipements de positionnement. Les autorités locales sont fréquentes aux ports pour contrôler les pêcheurs ainsi que les cargaisons.

Nguyên Thanh Tung, directeur adjoint de la sarl Tin Thinh, province de Khanh Hoà, estime que les entreprises devront satisfaire la demande de l’UE, en respectant ses lois, si elles ne veulent pas s’éliminer elles-mêmes de ce marché. D’après lui, pour que les activités d’exploitation et de production se produisent sans gêne, il faudra penser à la création d’une chaîne de coopération étroite entre entreprises et pêcheurs pour bien résoudre la question de la traçabilité des matières premières.

Au niveau provincial, Duong Thành Trung, président du Comité populaire de la province de Bac Liêu (Sud), a annoncé que les navires de pêche seraient privés de licence d’exploitation pendant six mois s’ils commettent des infractions.

Texte et photos : Truong Giang/CVN

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