Football : Gignac et les Bleus à la conquête des quarts face au Japon

"On revient à chaque fois alors qu'on se croyait dans l'avion" : menée par trois fois, la France a bien failli quitter Tokyo, mais portée par son capitaine André-Pierre Gignac, elle rêve désormais d'une victoire contre le Japon mercredi 28 juillet pour rallier les quarts.

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L'attaquant des Bleus André-Pierre Gignac après avoir égalisé face à l'Afrique du Sud, le 25 juillet 2021 à Saitama.
Photo : AFP/VNA/CVN

"On a toujours cru en nous, on n'avait pas envie de rentrer en France. À chaque fois qu'on était derrière au score, on avait envie de marquer pour l'emporter", a expliqué lundi 26 juillet l'ancien Marseillais après la victoire renversante contre les Sud-Africains (4-3).

Gignac, le leader désiré et désigné par Sylvain Ripoll pour cette sélection olympique, s'est exécuté à trois reprises pour ramener les Bleus à égalité avant que Téji Savanier ne délivre les siens dans le temps additionnel (90+2).

Homme de vestiaire, d'expérience et leader technique, la présence de l'attaquant de 35 ans est salvatrice au sein d'un groupe jeune, très hétérogène et sans vécu commun.

Lors de cette folle et chaude soirée de Saitama, Gignac, déjà auteur du seul but français lors de la déroute contre le Mexique (4-1), a guidé la révolte.

On l'a vu haranguer ses coéquipiers, s'empresser de récupérer le ballon au fond des filets après chaque but pour aller réengager. La puissance mise dans son penalty égalisateur à la 86e minute a symbolisé toute sa détermination.

"Je ne suis pas étonné de Dédé qui est un énorme joueur. Dès qu'il y a eu péno, je savais qu'il allait marquer. Et vu la manière dont il a tiré...", a dit en souriant le gardien Paul Bernardoni après la partie.

"La deuxième mi-temps d'André-Pierre est splendide. On sait que pour gagner des matches et durer sur un tournoi il faut un grand buteur", a renchéri Ripoll.

Pour poursuivre l'aventure olympique, les Bleus vont encore devoir compter sur leur capitaine face au Japon.

Contre le pays-hôte, en tête du groupe A avec deux victoires, les Bleus (3e avec 3 points) doivent s'imposer avec deux buts d'écart ou espérer un faux pas des Mexicains (2e) face aux Sud-Africains.

Il leur faudra aussi régler la "fragilité" défensive pointée par Ripoll. À l'image de la mésentente entre Clément Michelin et Paul Bernardoni sur le premier but sud-africain ou les grosses difficultés face au Mexique d'Anthony Caci et Modibo Magnan, relégué sur le banc lundi 26 juillet.

"Ça fait deux matches de suite qu'on est à 0-0 à la mi-temps et qu'après c'est Fort Alamo", a déploré Bernardoni.

"Il faut resserrer tout ça. On prend des buts évitables, c'est les aléas d'une équipe qui ne se connaît pas. Ça ne fait que deux semaines qu'on bosse ensemble. Mais on s'est permis encore d'espérer", a conclu le gardien des Bleus avant la "finale" du groupe contre les Japonais.


AFP/VNA/CVN

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