Euro de volley: tous contre la Pologne

Double championne du monde en titre, la Pologne fait figure d'épouvantail de l'Euro-2019 de volley qui débute jeudi 12 septembre, d'autant plus qu'elle s'est renforcée cet été avec l'arrivée du meilleur joueur du monde, le Cubain naturalisé Wilfredo Leon.

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Le sélectionneur de la Pologne, Vital Heynen, lors du match face à l'Italie à Turin le 28 septembre 2018.

Absente du dernier carré de la compétiton continentale depuis 2011 (3e) et de la plus haute marche depuis 2009, la Pologne voudra rétablir sa position dans la hiérarchie européenne, pour ce premier tournoi à 24 disputé dans quatre pays différents (France, Belgique, Slovénie, Pays-Bas), face à une concurrence extrêmement dense, emmenée par la Russie.

L'ogre polonais

Le Belge Vital Heynen, sélectionneur de la Pologne, avait annoncé la couleur courant mai: la priorité estivale de sa sélection, c'était d'assurer le plus tôt possible la qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo, eux qui avaient été pénalisés en 2016, comme la France, par une qualification tardive pour Rio.

Après une Ligue des nations interminable de fin mai à mi-juillet et bouclée à la 3e place avec une équipe très largement remaniée, les Polonais se sont attelés au tournoi de qualification olympique.

Intouchables à domicile à Gdansk début août, quelque peu aidés par un programme aux petits oignons, les Polonais ont sévèrement corrigé la France pour valider le billet Varsovie - Tokyo en juillet 2020. Avec dans leurs rangs le meilleur joueur du monde, le Cubain naturalisé Wilfredo Leon, tout juste autorisé à revêtir le maillot rouge et blanc.

C'est forte de cette confiance et libérée de la pression olympique que la Pologne se rend aux Pays-Bas pour le 1er tour de l'Euro, favorite d'un groupe avec pour principaux concurrents les Néerlandais et les Tchèques.

Ambitieuses Russie et Italie

Dans la même situation que la Pologne, la Russie a validé à domicile le billet tokyoïte mi-août, dans un tournoi un peu moins relevé, et se présentera à Ljubljana avec dans son escarcelle les trophées de la Ligue des nations 2018 et 2019.

En Slovénie, les Russes devraient prendre la 1re place du groupe face à une adversité moins forte, avec des 8es et des quarts de finale plus relevés.

À domicile en août, l'Italie a surclassé la Serbie pour se qualifier pour Tokyo-2020. Le sélectionneur italien Gianlorenzo Blengini s'est appuyé sur les joueurs présents à Bari pour constituer son groupe pour l'Euro, "tournoi très long (deux semaines et demi) comparé au TQO à Bari", souligne-t-il.

Avec la Bulgarie de Tsvetan Sokolov et la France d'Earvin Ngapeth, la lutte pour la première place du groupe à Montpellier sera féroce, entre trois équipes qui peuvent prétendre au podium européen, sachant que les quatre premiers des quatre groupes entrent en 8es de finale.

Les Italiens, dominateurs du volley européen dans les années 1990 et 2000 voudront regoûter à l'or continental qui leur échappe depuis 2005.

Outsiders France et Serbie

Des quatre pays hôtes de la compétition, la France est celui qui présente l'équipe la mieux armée pour aller loin et rejoindre la mythique arène de Paris-Bercy pour le week-end final, malgré des petits pépins physiques durant la phase finale de la préparation.

Sa star Earvin Ngapeth, mis en avant sur les affiches de l'organisation, ratera au moins les trois premiers matches du premier tour à Montpellier (Sud), contre la Roumanie jeudi 12 septembre, la Grèce samedi 14 septembre et le Portugal dimanche 15 septembre.

Sa présence pour les deux chocs, contre la Bulgarie (lundi 16 septembre) et l'Italie (mercredi 18 septembre), est également incertaine, en raison d'une lésion musculaire au niveau des côtes, blessure contractée à l'échauffement avant le dernier match de préparation contre l'Allemagne.

Privée du billet olympique par une impressionnante Italie à Bari, la Serbie voudra prendre sa revanche avec un premier tour à Bruxelles et Anvers, et un premier match contre l'Allemagne, vice-championne d'Europe en 2017, en forme de gros test pour ses prétentions.

AFP/VNA/CVN

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