Euro de basket: la revanche et la demie pour des Bleues au grand coeur

Meurtries par leur défaite de l'an passé, les basketteuses françaises ont pris leur revanche sur les Belges 84 à 80 après prolongation, jeudi 4 juillet à Belgrade, en allant chercher les ressources au fond de leur cœur: elles joueront les demi-finales de l'Euro pour la sixième fois d'affilée.

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Sandrine Gruda (gauche), Valeriane Ayayi (centre) et Endene Miyem célèbrent la qualification française en demi-finale de l'Euro après la victoire des Bleues face à la Belgique, le 4 juillet à Belgrade.
Photo: AFP/VNA/CVN

La route est maintenant grand ouverte vers une quatrième finale consécutive car c'est l'invité-surprise du dernier carré, la Grande-Bretagne, une nation sans référence dans le basket, qu'elles affronteront samedi avant, peut-être, de jouer le titre face à la Serbie ou à l'Espagne.

La victoire est infiniment douce pour de multiples raisons: parce qu'"il y avait un passif", comme l'a rappelé la sélectionneuse Valérie Garnier, face aux Belges qui les avaient balayées en quarts de finale du Mondial-2018. Parce qu'elle donne à la France un ticket pour un tournoi de qualification olympique, l'objectif indispensable de cet Euro. Et parce que les Bleues sont allées la chercher "avec les tripes", comme l'a dit Valériane Ayayi.

"On commence très fort, mais elles reviennent et elles passent devant. On a les nerfs pour aller chercher la prolongation où on fait le travail", a résumé l'ailière, avec des sanglots, de bonheur et de soulagement, dans la voix, tant les émotions ont été fortes pendant 45 minutes.

Une Gruda record 

Après un départ canon (+11 après un quart-temps), les Bleues ont vu leur retard fondre (+3 à la pause). Il a fallu une énorme performance de Sandrine Gruda (33 points, son record en équipe de France, 10 rebonds et une défense impitoyable sur la meilleure Belge, Emma Meesseman) pour qu'elles restent dans la course. À cinq minutes de la fin, ce sont quand même les "Belgian Cats", la valeur montante du basket européen, qui avaient six points d'avance.

"Je ne vais pas mentir, à un moment on s'est dit: +non, pas deux étés de suite contre les Belges!+", a avoué la capitaine Endy Miyem, qui n'avait pas digéré la défaite de Tenerife.

Mais les Françaises n'ont pas abdiqué. "On a fait preuve d'un solide mental, ça a été un match énorme en intensité. On a été malmenées, elles ont eu pas mal d'occasions de tuer le match, mais on a fait les stops défensifs qu'il fallait et on les a étouffées à la fin", a dit la meneuse Olivia Epoupa, l'autre grande dame du match: 13 points, 9 rebonds (pour une joueuse d'1,64 !), 5 passes et 5 interceptions, dont une cruciale dans les derniers instants du temps réglementaire.

À dix secondes de la fin, la Franco-Américaine Bria Hartley (12 points) a réussi le tir à trois points de la survie (68-68). La chance des Belges était passée.

Passées tout près du précipice, les Bleues ne veulent pas s'arrêter là. Méfiantes avant le match contre la Grande-Bretagne - "si elles sont là c'est qu'elles le méritent", étaient-elles plusieurs à dire - elles rêvent de l'or qui leur a échappé en finale des trois éditions précédentes. "On est venues pour un TQO, mais aussi pour autre chose...", a dit Valériane Ayayi.

AFP/VNA/CVN

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