En Angleterre, les "petits" ont les dents longues

Wolverhampton, Everton et Leicester: plus si loin des "gros", les "petits" mais riches clubs de Premier League espèrent bien bousculer la hiérarchie du "Big Six" cette saison.

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Les Wolverhampton Wanderers, vainqueurs de l'Asia Trophy à Shanghai, le 20 juillet, à l'issue de leur victoire sur Manchester City.
Photo: AFP/VNA/CVN

Si le champion d'Angleterre, Manchester City; le champion d'Europe, Liverpool; voire Tottenham, semblent un cran au-dessus de tout le monde, des questions pèsent sur Arsenal, Manchester United et Chelsea. Wolves, Toffees et Foxes entendent bien en profiter.

Wolverhampton: le favori du reste

La saison passée, l'équipe de Nuno Espirito Santo a bouclé son retour dans l'élite sur une excellente septième place.

Mais, si l'équipe du Black Country, rachetée en 2016 par Fosun International, le plus grand conglomérat privé de Chine continentale, a énormément dépensé pour bien figurer en Premier League, elle est tout de même restée à neuf points de Manchester United, piètre sixième.

Pour passer à l'étape suivante de leur développement, les Wolves ont conclu des accords permanents avec Raul Jimenez (13 buts en Premier League la saison dernière) et Leander Dendoncker. Ils se sont aussi renforcés en attaque avec la signature de l'Italien Patrick Cutrone, en provenance de l'AC Milan.

La saison dernière, les Wolves ont remporté quatre victoires contre des membres du "Big Six" et éliminé Liverpool de la FA Cup, mais ils doivent désormais faire avec les exigences supplémentaires de l'Europa League. Cela pourrait s'avérer particulièrement épineux pour Ruben Neves, Diogo Jota et consorts... Si les Wolves ont été épatants en 2018-2019, ils n'ont que très peu fait tourner et ont peiné au cœur de l'hiver. A Nuno Espirito de trouver la bonne carburation.

Everton: briser le plafond de verre

Il y a un mur invisible en Premier League et Everton s'y est heurté ces trois dernières saisons. Septièmes, huitièmes et encore huitièmes, les Toffees rêvent de passer enfin le cap.

Gâtée par les millions de Farhad Moshiri, l'autre équipe de Liverpool est en train de finaliser son projet de nouveau stade sur les docks de la cité portuaire. Le coût de l'enceinte pourrait dépasser les 800 millions d'euros.

Mais le milliardaire britannico-iranien a aussi investi dans son effectif, fournissant à Marco Silva une équipe capable de rivaliser. Si les méthodes du Portugais ont peiné à porter leurs fruits, les Toffees ont terminé la saison en boulet de canon, gagnant cinq fois lors des huit dernières journées, tout en renversant Chelsea, Arsenal et Manchester United.

Si Idrissa Gueye (PSG) et Kurt Zouma (Chelsea) sont partis, Silva a tout de même pu recruter le jeune attaquant de la Juventus Moise Kean, l'international anglais Fabian Delph (Manchester City) et le milieu de Mayence Jean-Philippe Gbamin. Mieux, le jeune entraîneur a pu conserver ses pépites Gylfi Sigurdsson et Richarlison, en attendant peut-être les renforts de Wilfried Zaha et Djibril Sidibé en fin de mercato. De quoi voir l'avenir en rose.

Leicester: revenir au top

Depuis leur sacre surprise en 2016, les Foxes n'ont pas particulièrement fait rêver, mais l'arrivée de l'offensif entraîneur Brendan Rodgers en fin de saison passée a relancé les espoirs des supporters.

Même la vente lundi 5 août de l'international anglais Harry Maguire à Manchester United, pour 80 millions de livres, faisant de lui le défenseur le plus cher de l'histoire, n'a pas sapé l'optimisme autour du King Power Stadium.

Leicester City est entraîné par Brendan Rodgers, ici à l'issue de la dernière journée de Premier League à domicile, le 12 mai.

Si l'inusable Jamie Vardy (32 ans) reste la clé du succès après une saison à 18 buts en championnat, Rodgers a essayé d'entourer son attaquant vedette avec encore plus de qualité. L'ancien manager de Liverpool et du Celtic a recruté le superbe attaquant de Newcastle Ayoze Perez, et conservé le milieu Youri Tielemans, prêté avec succès par Monaco l'année dernière.

Avec la montée en puissance du meneur de jeu James Maddison, néo-international anglais, et du jeune milieu offensif Harvey Barnes, le technicien nord-irlandais ne manquera pas d'option. D'autant plus qu'il comptera en Ben Chilwell et Ricardo Pereira, deux des meilleurs latéraux offensifs de Premier League.

Reste à savoir comment il procèdera pour combler le trou béant laissé en défense par le départ de Maguire. Selon la presse, les Foxes regardent du côté de Bournemouth (Nathan Aké) et Burnley (James Tarkowski).

AFP/VNA/CVN

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