Des survivants du séisme appellent à l'aide leur gouvernement au Pakistan

Aux confins du Pakistan et de l'Afghanistan, des milliers de survivants du puissant séisme s'apprêtaient le 29 octobre à passer une quatrième nuit dans les décombres de leurs maisons effondrées, appelant à l'aide le gouvernement pakistanais.

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La secousse de magnitude 7,5, qui a fait plus de 390 morts le 26 octobre, a détruit beaucoup plus d'habitations qu'initialement estimé, selon les autorités pakistanaises, alors que la neige a déjà commencé à arriver dans ces régions montagneuses.

Des survivants du séisme se réunissent pour recevoir l'aide alimentaire à Charun Avir, dans l'Extrême-Nord du Pakistan le 29 octobre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le séisme a également endommagé des routes et infrastructures de télécommunication, entravant le travail des secours, déjà compliqué en raison de la topographie et de la présence de rebelles talibans dans certaines zones.

"Après le 15 novembre, il y aura plus d'un mètre de neige ici, et nous n'avons rien pour nous abriter", souligne Mir Wali, un habitant du village de Charun Ovir, situé à 3.000 mètres d'altitude, dans la province pakistanaise de Khyber Pakhtunkhwa (Nord-Ouest), la plus touchée du pays.

Après plusieurs jours d'efforts, l'Autorité pakistanaise de gestion des catastrophes naturelles (NDMA) a assuré jeudi 29 octobre avoir "accédé à la plupart des régions sinistrées". Mais un porte-parole a indiqué que "des hélicoptères continuent à chercher des survivants dans des zones isolées et inaccessibles".

Elle a estimé que 25.000 habitations avaient été détruites, contre 14.000 recensées jusque là.

Dans le district de Chitral, où se trouve le village de Charun Ovir, des familles entières se retrouvent à dormir dehors par des températures déjà glaciales.

Le gouvernement doit agir avant les premières chutes de neige, a averti Mir Wali, alors que le village n'a ni électricité ni eau potable, et 50 tentes à partager entre 150 à 200 familles. "Après cela, les routes seront bloquées, et nous ne pourrons pas sauver nos enfants", souligne-t-il.

La montagne, où des fissures sont apparues après la secousse du 26 octobre, émet des nuages de poussière, faisant craindre des effondrements ou glissements de terrain.

L'armée pakistanaise a pris la tête des opérations de secours, envoyant matériel et nourriture dans les zones sinistrées.

AFP/VNA/CVN

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