Des "soldats en blanc" dans le combat contre le COVID-19

La ville de Dà Nang est l’une des destinations favorites des Chinois au Vietnam. Depuis mi-janvier, l’Hôpital pour les maladies pulmonaires de Dà Nang a accueilli et pris en charge de très nombreux cas suspects de coronavirus. Dévoués et courageux, les médecins et le personnel hospitalier sont en première ligne dans la bataille contre cette épidémie de pneumonie virale.

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L’Hôpital pour les maladies pulmonaires de Dà Nang (Centre). 
Photo : thuocdantoc/CVN
Photo : thuocdantoc/CVN

Depuis l’apparition du COVID-19, la Dr Nguyên Thi Thuy Duong et son époux travaillent sans relâche dans la zone d’isolement et de traitement spécifique de l’hôpital pour les maladies pulmonaires de Da Nang. N’ayant pas le temps de se consacrer à leurs deux enfants, dont un bébé de 6 mois, ils ont demandé à leurs voisins de les prendre en charge. À l’instar de ce couple dévoué, de nombreux médecins et personnels soignants ont laissé leurs familles pour s’engager corps et âme dans ce combat. Outre le manque de la famille, le stress et la pression du travail, l’équipe médicale doit affronter le comportement parfois peu coopératif des personnes faisant l’objet d'une mesure d’isolement obligatoire.
Lê Thành Phuc, directeur dudit l’hôpital, précise : "Mis en quarantaine souvent contre leur gré, ces patients ne sont pas toujours faciles. Pour réduire ce désagrément, nous nous efforçons de leur préparer des repas selon leur demande".
Malgré les  équipements de protection, les personnes qui se tiennent aux côtés des patients sont les plus exposés à la maladie. Parfois, ils subissent les discriminations de la société, de leurs amis ou même de la famille qui les considèrent comme un vecteur de propagation.
Nguyên Huu Tho, un médecin aguerri ayant lutté contre les épidémies de SRAS en 2003 et MERS, en 2012, nous confie :
"Nous devons revêtir des combinaisons de protection quand nous visitons les malades. Une fois retirés les masques, les gants, les lunettes et les vêtements protecteurs, nous devons nous laver et changer de vêtements. Il est impératif de respecter ces règles pour éviter toute propagation".
Malgré les sites officiels d’information sur l’épidémie, l’hôpital  pour les maladies pulmonaires de Da Nang reçoit des centaines d’appels téléphoniques par jour. Nguyên Thành Trung, le directeur adjoint, indique : "La multiplicité des informations fait peur aux patients. En plus des soins, nous devons les calmer et les rassurer. Nous recevons des centaines d’appels téléphoniques par jour sur l’évolution de l’épidémie".
Bravant les dangers et les risques de contamination, les médecins et le personnel médical travaillent jour et nuit au Vietnam pour protéger la population du COVID-19.

VOV/VNA/CVN

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