Des paysans de la commune d’An Phu changent leur vie grâce au tourisme

Si autrefois, la commune d’An Phu (le district de My Duc) appartenait à la liste des localités les plus pauvres de la capitale, après 10 ans d'élargissement de ses limites administratives, elle a échappé à la pauvreté et ses paysans savent profiter des avantages locaux pour développer le tourisme afin de changer leur vie.

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La zone de plantation de lotus attire de nombreux touristes.
Photo: Son Tùng/CVN

Sortir de la pauvreté grâce au... lotus

Aujourd'hui, dans la commune d’An Phu, on voit beaucoup de nouvelles chaussées en asphalte, au lieu de tronçons boueux et de "nids-de-poule" des anciens temps. Une nouvelle vie s’épanouit à An Phu grâce à l’assiduité des paysans et à l’investissement dans les infrastructures par les autorités locales et municipales.

Avec près de 70% population appartenant à l’ethnie Muong, An Phu est une commune montagneuse du district de My Duc. En raison du terrain creux, la production agricole de cette commune fait face à de nombreuses difficultés, en particulier l’échec de la récolte du riz à cause des inondations. Pendant la saison des pluies, An Phu devient une île entourée d’eaux vives où l’on doit circuler en bateaux à rames.

Selon un officiel du district de My Duc, avec une superficie naturelle assez grande, environ 2.227 ha, An Phu doit investir massivement dans les infrastructures rurales et développer la production agricole en l’associant au tourisme et aux services pour promouvoir le développement économique et social.

Profitant de la plaine creuse, certains familles de la commune d’An Phu avaient décidé, ces dernières années, de cultiver des lotus au lieu du riz. Les avantages de la culture des lotus sont clairs pour les paysans: pas de risques d'inondations, une efficacité économique supérieure à celle du riz et la valeur touristique des lotus.

Une destination touristique attrayante

Le lotus est une plante aquatique permettant aux habitants d’An Phu de sortir de la pauvreté.

Nguyên Huu Vong, un paysan du village Duc Duong de la commune d’An Phu, a déclaré que suite aux suggestions des autorités locales, sa famille a hardiment converti toute la terre consacrée au riz à la culture du lotus. « Je vois que les revenus tirés des lotus sont beaucoup plus élevés que ceux du riz. Pour nous, le lotus est une plante aquatique permettant de sortir de la pauvreté et grâce à cette plante, la commune d’An Phu a une excellente occasion de développer le tourisme vert. Avec près de 200 ha de lotus, An Phu est devenue un "paradis pour des amateurs de photographie" et une destination touristique attrayante".

Le chef du bureau économique du district de My Duc, Lê Hai Hông, a partagé que la production agricole d’An Phu associée au tourisme contribue à augmenter la valeur des produits locaux, à éviter l’échec massif de la récolte lors de la saison des pluies et participe à la restructuration de l’économie, à la création d’emplois, à l’augmentation des revenus des habitants. En effet, dès le début de la restructuration du modèle économique à An Phu, les produits agricoles sont plus faciles à vendre, avec une hausse de prix de 10 à 20% grâce à la fréquentation des touristes. "En outre, les habitants locaux bénéficient également du développement du tourisme agricole, pour préserver la culture de la minorité ethnique Muong", a-t-il ajouté.

Pour sa part, le vice-président du Conseil populaire de la commune An Phu, Dinh Công Vo, a déclaré que dans l’avenir, le district de My Duc aura comme projet de créer son festival du lotus pour mettre en valeur les lotus de la commune d'An Phu, et pour développer le tourisme local.


Nguyên Tùng/CVN

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