Agent organe/dioxine :
Des jeunes Viêt kiêu en France soutiennent les victimes vietnamiennes

L’ambassade du Vietnam en France a organisé le 19 septembre à Paris une rencontre avec des jeunes Viêt kiêu (Vietnamiens résidant à l’étranger) ayant contribué au succès des Journées des victimes de l’agent orange/dioxine.

>>La catastrophe de l’agent orange/dioxine, 59 ans après

>>Célébration de la Journée des victimes de l’agent orange/dioxine

>>Paris : huit heures de solidarité avec les victimes de l’agent orange/dioxine

Trân Tô Nga, une Viêt kiêu de France, a reçu 7.300 signatures appuyant sa poursuite en justice de grandes compagnies américaines de la chimie.
Photo : VOV/VNA/CVN

Les Journées des victimes de l’agent orange/dioxine étaient un évènement en ligne organisé du 9 août à 14h00 au 11 août jusqu’à 03h00 (heure au Vietnam) par Collectif Vietnam-Dioxine.

Au cours de ces 36 heures de live sans interruption, les participants ont assisté à des concerts, conférences-débats, projections de films sur les conséquences de l’agent orange/dioxine au Vietnam et la lutte pour la justice des victimes vietnamiennes.

Près de 50 bénévoles dont la plupart sont des jeunes Viêt-Kiêu en France, avaient consacré près de deux mois pour préparer cet évènưement. Le comité d’organisation a reçu 7.300 signatures appuyant la lutte de Mme Trân Tô Nga qui poursuit en justice de grandes compagnies américaines de la chimie, qui avaient fourni de l'agent orange à l’armée américaine pendant la guerre au Vietnam. Par ailleurs, 5.400 euros ont été collectés à cette occasion en faveur des victimes vietnamiennes.

Le gouvernement vietnamien fait toujours de son mieux pour régler les conséquences de la guerre, y compris la question de l'agent orange/dioxine, a souligné l’ambassadeur du Vietnam en France, Nguyên Thiêp, ajoutant que le Vietnam avait collaboré avec les États-Unis pour effectuer la décontamination de dioxine des endroits affectés, dont les aéroports de Biên Hòa et de Dà Nang.

Ces dernières années, l'ambassade du Vietnam en France a toujours accompagné les luttes juridiques pour retrouver le droit des victimes vietnamiennes de la dioxine, dont celle de Trân Tô Nga, a-t-il affirmé.

Trân Tô Nga, une Viêt kiêu de France, est originaire de Cân Tho. Elle a été reporter de l'Agence d'Information de Libération (Thông tân xa Giai phóng), un des deux organes prédécesseurs de l’Agence Vietnamienne d’Information (VNA en abréviation anglaise). Le procès intenté par Trân Tô Nga contre des firmes américaines productrices de produits toxiques, a débuté en juin 2014.

Lors de la 19e audience du procès intenté par Trân Tô Nga contre des compagnies américaines, tenue fin juin dernier, le juge a décidé d'ouvrir le 12 octobre une autre audience devant le Tribunal de Grande instance d’Evry, en banlieue de Paris.

De 1961 à 1971, l’armée américaine a déversé 80 millions de litres de défoliants au Vietnam, lesquels contenaient près de 400 kg de dioxine, un produit hautement toxique qui perturbe les fonctions hormonales, immunitaires et reproductives de l'organisme.

Selon l’Association des victimes de l’agent orange/dioxine du Vietnam (VAVA), le pays compte plus de 4,8 millions de personnes directement exposées au défoliant, dont 3 millions en subissent encore les séquelles. Des centaines de milliers d’entre eux sont décédés dans la douleur. D’autres continuent de combattre tant bien que mal leurs maladies, souvent incurables. De nombreux enfants sont nés malformés ou condamnés à une vie végétale…

VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top