Des centaines de Libanais manifestent contre la corruption

Des centaines de Libanais ont manifesté dimanche 23 décembre à Beyrouth contre la corruption qui gangrène les institutions et la défaillance des services publics.

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Des Libanais portant des gilets jaunes manifestent, le 23 décembre à Beyrouth, contre la corruption et la défaillance des services publics.
Photo: AFP/VNA/CVN

Rassemblés devant le bureau du Premier ministre, dans le centre de Beyrouth, les manifestants ont réclamé des réformes politiques et dénoncé la corruption, a constaté un journaliste de l'AFP. Certains protestataires portaient des gilets jaunes, en référence au mouvement de contestation sociale qui secoue la France depuis plusieurs semaines. Des dizaines de personnes ont également manifesté à Tripoli (Nord) et Nabatiyeh (Sud).

"Ici il y a du gaspillage d'argent public mais pas de soins de santé: ceux qui ne sont pas inscrits à la sécurité sociale meurent aux portes des hôpitaux", a déclaré à l'AFP cette manifestante. Le décès d'un enfant faute de traitements médicaux a suscité la colère de nombreux Libanais la semaine dernière.

Dimanche dernier 19 décembre, des centaines de personnes étaient déjà descendues dans la rue sur un même mot d'ordre à l'appel du Parti libanais. Outre la garantie de l'accès aux soins de tous les citoyens, les manifestants ont réclamé le rétablissement des prêts au logement, bloqués depuis un an.

Petit pays aux ressources limitées, le Liban souffre d'une défaillance des services de bases comme l'électricité et l'eau et ses infrastructures nécessitent être rénovées. Il est en outre sans gouvernement depuis sept mois: le Premier ministre Saad Hariri, reconduit après les législatives de mai, cherche toujours à le former mais les partis politiques du Liban, pays multiconfessionnel, échouent à trouver un accord.

L'absence de gouvernement suscite de vives inquiétudes alors que la situation économique est de plus en plus précaire. En 2009, il avait fallu à M. Hariri cinq mois pour mettre en place un gouvernement. L'ancien Premier ministre Tamam Salam (2013-2014) avait lui mis dix mois.

AFP/VNA/CVN

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