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France
Des "cas de toxicité cardiaque" après la prise d'hydroxychloroquine en automédication

Des "cas de toxicité cardiaque" ont été signalés sur des personnes présentant des symptômes du COVID-19 qui avaient pris en automédication de l'hydroxychloroquine (ARS), promu par certains scientifiques comme un remède possible contre le virus, mettent en garde dimanche 29 mars les autorités sanitaires de Nouvelle-Aquitaine.

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Une de Nivaquine qui contient de la chloroquine, et une de Plaqueril qui contient de l'hydroxychloroquine, le 26 février.

"Des cas de toxicité cardiaque ont été signalés (...) suite à des prises en automédication (...) d'hydroxychloroquine face à des symptômes évocateurs du COVID-19, ayant parfois nécessité une hospitalisation en réanimation", indique l'Agence régionale de santé dans un communiqué.

"Face à ce constat, l'ARS Nouvelle-Aquitaine alerte sur les dangers de l'hydroxychloroquine qui ne doit en aucun cas être prise en automédication", selon le communiqué.

La prise de ce médicament doit faire l'objet d'une "surveillance" et d'une "prescription" médicales adaptées "pour éviter la survenue d'événements indésirables graves mais aussi des hospitalisations en réanimation qui sont actuellement précieuses", poursuit l'ARS.

Dérivé de l'antipaludéen chloroquine, l'hydroxychloroquine connu en France sous le nom de Plaquénil, est utilisé contre le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde.

Actuellement expérimentées dans plusieurs pays dans la lutte contre le virus, ces substances peuvent provoquer de nombreux effets secondaires dont des troubles cardiaques et neurologiques. Et un surdosage peut être dangereux, voire mortel.

En France, des essais sur l'hydroxychloroquine sont menés par le controversé Pr Didier Raoult, qui s'est attiré des critiques après avoir publié deux études confirmant selon lui l'"efficacité" de ce traitement contre le coronavirus. Dans une deuxième étude portant sur 80 patients, publiée vendredi 27 mars en ligne, le directeur du réputé Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, affirme que 80% d'entre eux ont connu une "évolution favorable".

Or nombre de scientifiques pointent les limites de ces études, car elles n'ont pas été menées selon les protocoles scientifiques standards.

En France, un décret encadre la mise à disposition de l'hydroxychloroquine pour éviter les risques de rupture alors que ce médicament fait actuellement l'objet d'un engouement.

En attendant les résultats de "Discovery", un essai européen en cours sur quatre traitements, dont l'hydroxychloroquine, la France a autorisé l'administration de cette molécule contre le COVID-19 à l'hôpital uniquement et seulement aux cas graves.

AFP/VNA/CVN

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