Défiant la polémique sur ses origines, Warren part à l'assaut de la Maison Blanche

Dénonçant les inégalités tout en pourfendant Wall Street et les grandes fortunes, la sénatrice démocrate Elizabeth Warren a officialisé samedi 9 février sa candidature à la présidentielle américaine de 2020, défiant avec un message résolument à gauche la controverse sur ses lointaines origines amérindiennes.

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La sénatrice démocrate Elizabeth Warren annonce sa canditature à la présidentielle américaine de 2020, le 9 février à Lawrence (Massachusetts).

"L'étranglement de la classe moyenne est réel et des millions de familles peuvent à peine respirer", a lancé la sénatrice devant des supporteurs enthousiastes, à Lawrence, ancien cœur ouvrier de l'industrie textile du nord-est américain.

L'ancienne professeure de droit à Harvard a ainsi confirmé son entrée dans une course qui s'annonce rude du côté démocrate, où l'on dénombre déjà une dizaine de candidats, un an avant les premières primaires.

Et plusieurs grands noms sont encore attendus: l'ancien vice-président de Barack Obama, Joe Biden, l'ex-candidat battu par Hillary Clinton en 2016, Bernie Sanders, et le milliardaire et ex-maire de New York Michael Bloomberg.

Dimanche 10 février, une autre sénatrice démocrate, Amy Klobuchar, a promis une "grande annonce" et devrait se lancer à son tour.

S'il confirme un lointain héritage, ce test a indigné des tribus amérindiennes, pour qui la parenté est avant tout culturelle plutôt que purement génétique.

Surtout, le Washington Post a publié cette semaine un document officiel datant des années 1980 sur lequel Elizabeth Warren se définit comme "Amérindienne", ce qui a relancé les accusations de ceux qui la soupçonnent d'avoir utilisé ses origines pour faire avancer sa carrière. Elle dément catégoriquement.

"Imposture", dénonce l'équipe de Donald Trump, lequel compte bien décrocher un second mandat.

"Les Américains rejetteront sa campagne malhonnête et ses idées socialistes", a asséné dans un communiqué samedi 9 février le responsable de la campagne Trump 2020, Brad Parscale.

"Il y a beaucoup de gens fortunés et puissants (...) qui tenteront de nous empêcher" d'avancer, a riposté Elizabeth Warren, sur scène, à Lawrence.

La sénatrice de 69 ans a aussi taclé le président milliardaire, sans le nommer, en dénonçant l'"intolérance (qui) n'a pas sa place dans le Bureau ovale".

AFP/VNA/CVN

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