D1 dames : Paris en position de force pour le titre

Le Paris SG s'est ouvert un boulevard pour décrocher son premier titre de champion de France de football féminin après avoir ramené un match nul 0 à 0 de son déplacement à Lyon dimanche 30 mai, un résultat en forme de passation de pouvoir entre les deux clubs.

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L'attaquante américaine de Lyon, Catarina Macario, tire au but sous la pression de la défenseure canadienne du Paris Saint-Germain, Ashley Lawrence, lors de leur match de D1, le 30 mai au Groupama Stadium à Décines-Charpieu, près de Lyon.
Photo : AFP/VNA/CVN

La rencontre qui devait se disputer initialement le 13 mars avait été reportée en raison de cas de COVID-19 dans l'effectif parisien. Les Parisiennes, qui restent en tête de la D1 avec un point d'avance sur les Lyonnaises (2e), devront toutefois encore l'emporter vendredi à domicile contre Dijon lors de la dernière journée pour être sacrées, alors que l'OL recevra dans le même temps le FC Fleury.

Ces deux adversaires sont très abordables pour les deux clubs et les positions ne devraient ainsi plus bouger avec pour conséquence la perte du titre pour Lyon après 14 ans d'hégémonie. Sur la saison, Paris s'est montré la meilleure équipe en France. Le PSG avait battu l'OL le 20 novembre au Parc des Princes (1-0) et avait, à cette occasion, paru en mesure de mettre à mal la suprématie de l'Olympique lyonnais qui va ainsi rester sur une saison blanche, une première depuis 2006.

L'équipe parisienne a aussi éliminé Lyon en quart de finale de la Ligue des Champions en avril (0-1, 2-1) avant de perdre en demi-finale contre Barcelone, futur vainqueur de l'épreuve. Et pour tout l'ensemble du club rhodanien, qui dominait le football français chez les garçons sept fois champion de 2002 à 2008 et vainqueur de la Coupe de la Ligue (2001), c'est aussi la première fois depuis vingt ans qu'aucune récompense ne vient garnir l'armoire à trophées.

Un Lyon inoffensif

Sur la rencontre, le PSG, qui a contrôlé le match, s'est créé les meilleures occasions en première période avec des actions de Kadidiatou Diani (5, 38), Sandy Baltimore (11), Ramona Bachman (28) ou encore Signe Bruun après la mi-temps (63).

De son côté, le remplacement le 27 avril de l'entraîneur Jean-Luc Vasseur par Sonia Bompastor, responsable de l'Académie et ancienne joueuse emblématique du club, n'a pas encore apporté les effets escomptés. Le jeu collectif reste toujours aussi faible. Face au PSG, les Lyonnaises, toujours privées de Griedge M'Bock en défense, d'Ada Hegerberg en attaque, des absences auxquelles s'est ajouté le forfait de dernière minute d'Eugénie Le Sommer, ont été dominées dans l'entrejeu.

Lentes dans l'animation offensive, elles n'ont pas été capables de porter suffisamment le danger sur le but de la gardienne Christiane Endler, annoncée à Lyon. La Chilienne a passé une soirée assez tranquille avec seulement deux occasions pour Lyon, une reprise de la tête d'Amandine Henry (36) et un tir au dessus de Sakina Karchaoui (40). Et les entrées de Melvine Malard (70), Saki Kumagaï (70) ou encore Janice Cayman (70) n'ont pas bouleversé les équilibres de la rencontre.

Un bilan très décevant qui donne raison au président de l'OL, Jean-Michel Aulas, qui avait évoqué, au moment de l'intrônisation de Bompastor, "un délitement du jeu depuis quelques saisons", ce dont le PSG a profité cette année.


AFP/VNA/CVN

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