Crue de la Seine à Paris : pic attendu ce week-end

De l'eau jusqu'a mi-cuisse, le Zouave du pont de l'Alma à Paris témoignait de la poursuite de la crue de la Seine, dont le pic est attendu ce week-end (27 et 28 janvier), qui a déjà provoqué des évacuations et des coupures d'électricité.

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Le Zouave du pont de l'Alma à Paris, inondé dans l'eau, le 25 janvier.
Photo : AFP/VNA/CVN

Au niveau national, 13 départements français étaient encore dans la nuit de jeudi 25 janvier à vendredi 26 janvier en vigilance orange, principalement autour du bassin de la Seine, et dans une moindre mesure de la Saône, les deux cours d'eau qui restent sous surveillance après les décrues amorcées sur le Rhin ou le Doubs.

Face à la poursuite de la lente montée des eaux à Paris où la Seine atteignait près de 5,6 mètres jeudi matin 25 janvier, les ministères ont été placés en phase d'alerte pour qu'ils se préparent notamment à un repli éventuel vers des sites de secours.

La navigation a été interdite, les péniches et musées étaient sous surveillance dans la région parisienne où 395 personnes ont été évacuées, principalement dans le Sud. Un millier d'abonnés sur 6,2 millions sont privés d'électricité.

Dans la capitale, "on attend le maximum ce week-end, avec une hauteur entre 5,80 m et 6,20 m", a annoncé Bruno Janet, expert de l'organisme de surveillance des crues. Un niveau comparable à la crue de juin 2016 (6,10 m) mais très loin de celle, historique, de 1910 (8,62 m).

Selon lui, il est "probable que le niveau de la Seine reste assez haut pendant encore plusieurs jours la semaine prochaine".

Dans un quartier de Villeneuve-Saint-Georges, au sud-est de Paris, la rivière de l'Yerres débordait toujours jeudi 25 janvier. Des habitants se déplaçaient en barque dans des rues où les voitures étaient en partie immergées. En bateau à moteur, la brigade fluviale aidait les habitants à récupérer des affaires chez eux.

"Après les inondations de 2016, on a mis presque deux ans à faire les travaux. On vient de finir. Là, on va devoir tout recommencer", se désolait Akca, 31 ans, même si l'eau n'a pas encore atteint sa maison. Un peu plus bas, le sous-sol de Carlos, 21 ans, est déjà "complètement rempli, c'est une vraie piscine".

Quelque 150 habitants de cette zone sont hébergés dans un gymnase, selon la préfecture.

La pluie a repris jeudi 25 janvier après une accalmie, mais cela ne devrait pas changer les prévisions de crue de la Seine, selon Vigicrues.

AFP/VNA/CVN

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