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Crise ukrainienne : le monde face à "un moment de péril", selon l'ONU

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a estimé mercredi 23 février que le monde faisait face "à un moment de péril" avec la crise entre la Russie et l'Occident autour de l'Ukraine, à l'ouverture d'une réunion de l'Assemblée générale des Nations unies.

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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le conflit entre la Russie et l'Ukraine pourrait se traduire par "une nouvelle crise de réfugiés" avec "jusqu’à 5 millions de personnes supplémentaires déplacées", a averti de son côté l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield.

Au préalable, son homologue russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, avait assuré que la situation aujourd'hui était le résultat du "coup d'État de 2014", qui a conduit à un changement de pouvoir en Ukraine plus favorable à l'Occident qu'à Moscou.

Depuis, Kiev mène une "répression" à l'égard de la minorité russophone en Ukraine, a dénoncé le diplomate russe, évoquant même - une première à l'ONU - le terme de "génocide" utilisé récemment par le président russe Vladimir Poutine.

Selon lui, l'absence d'action de Kiev en faveur de l'Est du pays a poussé "des dizaines de milliers de personnes" à fuir vers la Russie.

à l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le 23 février 2022.
Photo : AFP/VNA/CVN

Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU

Le Conseil de sécurité de l'ONU a convoqué une réunion d'urgence sur l'Ukraine mercredi soir 23 février, quelques heures après que des diplomates de dizaines de pays ont pris la parole à l'Assemblée générale alors que les craintes d'une guerre s'accentuent.

La Russie assure la présidence tournante ce mois-ci du Conseil de sécurité de l’ONU et la réunion extraordinaire survient deux jours après une autre session d’urgence tenue suite à la décision de la Russie de reconnaître deux régions de l’Ukraine comme indépendantes et d’y envoyer des troupes russes pour le "maintien de la paix", selon le gouvernement de Vladimir Poutine.

Lors de l’Assemblée générale tenue quelques heures plus tôt mercredi 23 février, la Russie et son allié la Syrie ont défendu les mesures de Moscou.

Réunie un jour après que les puissances occidentales et d’autres pays ont imposé de nouvelles sanctions à la Russie, l’Assemblée générale de 193 membres n’a pris aucune mesure collective.

Dans un message diffusé aux Russes, l’ambassadeur de Russie, Vassily Nebenzia, a dépeint son pays comme agissant au sort des personnes assiégées dans les zones en question. La Russie affirme que l’Ukraine se livre à la violence et à l’oppression, ce que nie l’Ukraine.

"Nous vous exhortons aujourd’hui à vous concentrer sur Kiev", a déclaré M. Nebenzia.

La Syrie a accusé l’Occident d’utiliser l'Assemblée pour faire pression sur Moscou. "La crise ukrainienne a été créée par les États occidentaux, dirigés par les États-Unis, pour diviser la population et saper la sécurité russe", a déclaré l'ambassadeur Bassam al-Sabbagh.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a imploré les pays de recourir à des sanctions économiques sévères, à des messages forts et à une "diplomatie active". Une réponse terne compromettrait non seulement l’Ukraine, mais aussi le concept de droit international et de sécurité mondiale, a-t-il averti.

Après des semaines de tensions croissantes alors que Moscou rassemblait plus de 150.000 soldats aux frontières de l'Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi 21 février l'indépendance des deux régions et a ordonné aux forces russes d’y envoyer ce qu’il a appelé des "gardiens de la paix".

AFP-AP/VNA/CVN

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