COVID-19 : plus d'un million de morts dans le monde

La pandémie de COVID-19 a fait plus d'un million de morts dans le monde et ne faiblit pas, avec une évolution "très inquiétante" en Allemagne et plus de six millions de cas en Inde.

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Des étudiants de 1re année portant des masques contre le coronavirus lors d'une cérémonie à l'Université de Wuhan (Chine), le 26 septembre.
Photo :  AFP/VNA/CVN

Neuf mois après la détection du nouveau coronavirus en Chine, la pandémie de COVID-19 a fait au moins 1.002.036 morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi 28 septembre à 11h00 GMT.

Plus de 33,1 millions de cas ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie et au moins 22,7 millions de personnes sont aujourd'hui considérées comme guéries.

Les États-Unis (près de 205.000 morts), le Brésil (près de 142.000), l'Inde (près de 100.000) et le Mexique (plus de 76.000) comptabilisent à eux seuls plus de la moitié des morts recensées dans le monde.

Les perspectives sont sombres, avec une courbe qui repart à la hausse en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, renforçant la crainte d'une seconde vague. Et ce alors que les restrictions sanitaires adoptées par les gouvernements, comme les confinements, les fermetures des bars et restaurants ou l'interdiction des rassemblements, se heurtent dans de nombreux pays au mécontentement croissant de la population.

Un test PCR à Ghaziabad, près de New Delhi, le 27 septembre.
Photo :  AFP/VNA/CVN

Inquiétude en Allemagne

L'Inde, où 80.000 à 90.000 nouvelles infections sont recensées chaque jour, a dépassé lundi 28 septembre les six millions de cas officiellement répertoriés, a annoncé le ministère indien de la Santé. Elle pourrait dans les prochaines semaines dépasser les États-Unis (plus de 7,1 millions de cas) pour devenir le pays comptant le plus d'infections recensées.

"L'épidémie est bien implantée dans la population", constate Anand Krishnan, professeur à la plus prestigieuse structure publique du pays, le All India Institute of Medical Sciences (AIIMS) de Delhi. "La seule chose à faire est de prendre soin des personnes malades, de les identifier plus vite et de les traiter mieux. Et de suivre les normes de distanciation sociale".

En Allemagne, le gouvernement d'Angela Merkel juge l'évolution de la pandémie "très inquiétante", a déclaré lundi 28 septembre son porte-parole, qui a appelé les Allemands à utiliser les masques, les périodes de quarantaine, "les règles d'hygiène et à utiliser l'application" de traçage d'éventuels cas contacts.

"Alors, nous pourrons épargner à notre pays certaines mesures à l'automne et en hiver", a-t-il ajouté à propos d'éventuelles mesures de confinement.

La chancelière allemande a évoqué lundi 28 septembre, lors d'une visioconférence avec des membres de son parti CDU, le risque d'enregistrer à ce rythme en décembre "19.200 cas" supplémentaires chaque jour, contre environ 2.000 actuellement, selon des membres de la CDU. Mme Merkel a dit craindre une perte de contrôle de l'épidémie cet hiver "si ça continue comme ça", selon ces sources.

La chancelière et les dirigeants des 16 régions allemandes doivent discuter mardi 29 septembre d'éventuelles nouvelles mesures qui pourraient notamment concerner les réunions familiales. Les participants à ces réunions pourraient être enregistrés en amont pour faciliter un éventuel traçage en cas de contamination.

Bars fermés à Marseille

Un couple marche au milieu de milliers de drapeaux espagnols, représentant les victimes du COVID-19, dans un parc de Madrid, le 27 septembre.
Photo :  AFP/VNA/CVN

En Espagne, Madrid a étendu à de nouvelles zones les restrictions pour freiner l'épidémie.

Ces mesures concernent depuis lundi matin 28 septembre 167.000 personnes supplémentaires, qui ne peuvent sortir de leur quartier que pour des raisons précises comme aller travailler, se rendre chez le médecin ou emmener les enfants à l'école. Plus d'un million d'habitants de la région de Madrid sont désormais concernés.

Les mesures prises par plusieurs pays européens reflètent l'inquiétude des autorités devant l'augmentation du nombre des malades. Au total, 5.293.625 cas ont été recensés en Europe, dont 230.135 ont été mortels.

En France, la fermeture totale des bars et restaurants est entrée en vigueur dimanche soir 27 septembre à Aix-en-Provence et Marseille (sud-est) pour 15 jours.

Chaises et tables empilées les unes sur les autres, comptoirs vides, portes closes : Marseille, deuxième ville de France, s'est réveillée lundi 28 septembre sans café où s'installer pour prendre un expresso ou un thé.

"Le plus dur, je pense, c'est de voir tout le monde travailler et de ne pas pouvoir travailler", lâche avec lassitude Clément, qui préfère ne pas donner son nom de famille, en astiquant le bar dans un café-brasserie de Marseille. "Il va y avoir beaucoup moins de clients pour la vente à emporter".

Le gouvernement français a dévoilé lundi 28 septembre un projet de budget 2021 donnant clairement la priorité à la dépense, dans un contexte d'incertitude croissante avec la reprise de l'épidémie de COVID-19. Il est centré sur le plan de relance de 100 milliards annoncé début septembre.


AFP/VNA/CVN

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