COVID-19 : les métiers indispensables en ces temps de crise

Dans le contexte de pandémie mondiale de COVID-19, la vente de masques, de désinfectants pour les mains et de thermomètres représente un commerce florissant.

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Le prix des masques de protection a augmenté de trois à quatre fois par rapport à d’habitude.
Photo : Doan Hoa/CVN

Selon TM, un vendeur d’équipements médicaux dans l’arrondissement de Ba Dinh, à Hanoï, le prix d'un carton de 50 boîtes de masques de 4 couches de protection (50 masques dans une boîte) oscillait autour de 13 millions de dôngs. Aujourd’hui, il est multiplié par 3 ou 4 en raison de la pandémie.

"Les masques de protection sont fabriqués par des entreprises disposant de contrôles de qualité et de factures. Cependant, ces marchandises ne circulent que sur le marché domestique. On ne peut pas en exporter vers d'autres pays étant donné la crise sanitaire", a déclaré TM.

De plus, le prix du thermomètre a augmenté de 6 à 7 fois. En effet, la plupart des établissements soumettent à l’entrée un contrôle de température. "Notre boutique a importé de 200 à 300 thermomètres et pourtant, nous nous sommes faits dévaliser rapidement", a-t-il ajouté.

Ces petits boulots "à la mode"

Actuellement, l'un des petits boulots "à la mode" est la garde d’enfants. Normalement, les parents rémunèrent la baby-sitter avec un tarif horaire ou à la journée. Le salaire moyen pour la garde d'un enfant de 4 ans à domicile varie entre 200.000 et 300.000 dôngs/jour. En fonction des besoins, la nounou lui prépare le goûter, les repas, des activités créatives et peut également faire du soutien scolaire.

Si la baby-sitter gère deux ou trois enfants, son revenu quotidien peut monter jusqu'à 500.000-600.000 dôngs/jour.

Un livreur pour un site de l'e-commerce.
Photo : Nguyên Tùng/CVN

Par ailleurs, la livraison express est aussi une activité très demandée. Avant la pandémie, Manh Cuong, un livreur à Hanoï, recevait peu de demandes de livraison express. Aujourd’hui, ce service représente la majorité de ses livraisons.

"En ce moment, je reçois des livraisons supplémentaires pour des commandes de nourriture, car les gens veulent limiter au maximum leurs déplacements. Dans la journée, je livre des vêtements et des accessoires pour des boutiques d’habillement. Ainsi, mes revenus ont augmenté à 700.000-800.000 dôngs/jour", a-t-il informé.

Malgré cet engouement, le nombre de livreurs reste modeste. La raison est simple. Certes, il y a une hausse des commandes mais les étudiants délaissent cette activité, car ils ont peur d’être contaminés. "Environ 80% des commandes via l’application Foody sont payées en ligne car l’argent liquide peut être une source de contamination", a fait savoir Nguyên Van Linh, un livreur Foddy.

Néanmoins, même si de nombreux restaurants sont déserts, la livraison a le vent en poupe. APT, dans l'arrondissement de Thanh Xuân, à Hanoï, propose gâteaux, collations et fruits sur les réseaux sociaux. "Grâce à la qualité de mes produits, les clients passent rapidement commande dans ma boutique", a-t-elle indiqué.

Nguyên Tùng/CVN

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