COVID-19 : le gouvernement français veut vacciner plus pour rouvrir mieux

Tous les Français de plus de 18 ans pourront se faire vacciner contre le COVID-19 à partir du 15 juin, a annoncé Emmanuel Macron vendredi 30 avril, après avoir dévoilé la veille le calendrier de la levée progressive des mesures de restriction.

>>Macron dévoile un déconfinement en quatre étapes, premier cas de variant indien

>>COVID-19 : les calendriers de réouverture et de vaccination en question, Macron parle vendredi 29 avril

Tous les Français de plus de 18 ans pourront se faire vacciner contre le COVID-19 à partir du 15 juin, a annoncé Emmanuel Macron.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Vous avez 18 ans ou plus : rendez-vous le 15 juin pour vous faire vacciner", a assuré le président de la République sur Twitter, point d'orgue d'une grosse séquence de communication de deux jours.

Les plus de 50 ans sans maladie particulière auront moins longtemps à attendre : pour eux, la vaccination sera ouverte dès le 15 mai, a ajouté le chef de l'État dans une série de tweets introduite par le message "Vacciner, vacciner, vacciner".

Pour l'instant, la vaccination est ouverte à tous à partir de 55 ans et des motifs médicaux précis sont nécessaires en-dessous de cet âge, hors professions prioritaires.

Un premier élargissement aura lieu ce weekend, avec l'ouverture de la vaccination "à quelque 4 millions de Français fragiles", c'est-à-dire les adultes qui "souffrent de maladies chroniques", avait auparavant annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran, sur franceinfo.

Cet élargissement correspond à l'extension à tous les adultes de la liste des pathologies qui ouvraient jusque-là la vaccination aux 50-54 ans.

Sans prescription

Cette liste précise comprend notamment les pathologies cardiovasculaires, l'"hypertension compliquée" (et non l'hypertension courante, très répandue), l'obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30) ou les antécédents d'AVC.

Calendrier de l'ouverture de la vaccination aux différentes tranches d'âge en France.
Photo : AFP/VNA/CVN

Pour autant, aucune "prescription médicale" ne sera demandée, a indiqué le ministère dans un communiqué en fin d'après-midi : "Sur déclaration de leur(s) comorbidité(s), (ces majeurs) pourront être vaccinés avec les vaccins Pfizer-BioNTech ou Moderna".

Dans les faits, certains pourraient donc tenter d'être vaccinés sans être réellement atteints de ces pathologies.

"On fait confiance aux gens", a assuré le ministère, en rappelant que ce mécanisme était déjà en vigueur pour les plus de 50 ans concernés.

Jusqu'à présent, les moins de 50 ans n'étaient éligibles que s'ils présentaient un "très haut risque de forme grave de COVID-19", comme les personnes sous traitement pour un cancer.

Ces derniers jours, de nombreuses voix se sont élevées pour mettre la pression sur le gouvernement afin qu'il ouvre largement les vannes de la vaccination.

C'est le cas depuis vendredi 30 avril dans une grande partie des Outre-Mer (dont la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane), où tous les adultes peuvent se faire vacciner.

Mais en métropole, l'exécutif se refuse à faire sauter les critères avant le 15 juin. Parmi les personnes déjà éligibles, il en reste "4 millions" qui ne sont pas encore vaccinées, a justifié M. Véran.

Au total, plus de 15 millions de personnes ont déjà reçu une première injection (29% de la population majeure), dont 6,2 millions ont été complètement vaccinées (9,3% de la population totale, 11,9% de la population majeure).

En butte à des critiques récurrentes depuis le début de la campagne de vaccination fin décembre, l'exécutif espère monter en régime parallèlement à l'allègement progressif des restrictions.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top