Court-métrage: premier défi pour les jeunes cinéastes

Les deux concours de court-métrage "Projet 48 heures de films" (48 Hour Film Project, 48HFP en anglais) et "Projet CJ" ont attiré la participation de nombreux jeunes cinéastes du pays. Réaliser des courts-métrages est toujours aussi productif mais peut également s’avérer difficile pour ceux qui veulent se lancer dans le 7e art.

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Les participants au +Projet 48 heures de films+

Récemment, le comité d'organisation du concours "Projet 48 heures de films" a publié la liste des 95 équipes qui ont dores et déjà envoyé leurs productions. Ces ouvrages seront évalués avant d’être diffusés dans les salles en juillet. La cérémonie de remise des prix prévoit de se tenir en août.

Parallèlement, le projet de court-métrage CJ, quant à lui, se concentre sur la recherche de jeunes talents afin de développer le secteur du cinéma vietnamien. Ledit projet a vu la participation de nombreux cinéastes, notamment de jeunes. Ces ouvrages, une fois achevés, seront ensuite publiés sur internet s’ils répondent aux critères de sélection.

"Je pense que le cinéma vietnamien ne manque pas de talents. Ces dernières années, de nombreux courts-métrages ont su récolté des prix lors de festivals internationaux", a souligné le réalisateur Phan Dang Di.

La réalisatrice Nguyên My Dzung.

Les courts-métrages participant aux festivals internationaux que l'on peut citer sont: Thành phô khac (Autre ville) de l'auteur Pham Ngoc Lân, qui a été mis à l'honneur lors du festival international du court-métrage d'Uppsala (Suède), le film Vi (Goût) du metteur en scène Lê Bao, projet dans le cadre de la 27e édition du festival international du film de Singapour en 2016, ou bien le documentaire When our gardens grow silent (Quand nos jardins se taisent) de la réalisatrice Nguyên My Dzung qui a obtenu le 3e prix lors du festival international du court-métrage Faro FARCUME en 2016…

Opportunités pour les jeunes
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"La production de courts-métrages est une étape importante pour les jeunes cinéastes qui désirent s’engager dans la réalisation de longs-métrages", a indiqué le metteur en scène Trinh Dinh Lê Minh.

Partageant la même opinion, la réalisatrice Nguyên Hoàng Diêp a fait savoir que: "pour créer des longs-métrages de haute qualité, il est nécessaire que les jeunes metteurs en scène commencent leurs carrière par des courts-métrages. Bien que ce ne soit pas une condition obligatoire mais elle est préférable afin d’emmagasiner de l’expérience en la matière", a-t-elle suggéré.

Certains réalisateurs tels que Vu Ngoc Phuong, Luk Vân, Phan Gia Nhât Linh et Nguyên Hoàng Diêp notamment, avant d'être reconnus comme cinéastes talentueux, étaient eux aussi des réalisateurs de courts-métrages au début de leur jeune carrière. "Qui que vous soyez, amateur ou professionnel, vous deviendrez peut-être une figure marquante du 7e art du pays", a souligné le producteur du "Projet 48 heures de film", Ross Stewart.

Une scène dans le court-métrage +When our gardens grow silent+.
Photo: Hà Thu/CVN

Pourtant, les jeunes réalisateurs du Vietnam doivent faire face à de nombreuses difficultés. "Les jeunes cinéastes manquent de soutiens essentiellement sur le plan financier et de la technique. Avec les aides et les soutiens adéquats, les ouvrages auront ainsi plus de chances de se rapprocher des festivals internationaux", a affirmé le réalisateur Phan Dang Di.

"Le cinéma vietnamien répond dorénavant efficacement aux besoins en divertissement de la plupart de la population. Mais pour se faire un plus grand nom à l’international, il nous faut impérativement des ouvrages de haute qualité", a conclu le producteur Hông Anh.

Thu Hà Ngô/CVN

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