Coupe Davis : les Bleus battus par la Grande-Bretagne et quasiment éliminés

Sans démériter, la France a été battue samedi 27 novembre à Innsbruck par la Grand-Bretagne (2-1) et a ainsi quasiment tiré un trait sur les quarts de finale de la Coupe Davis, même si mathématiquement elle peut encore se qualifier.

>>Coupe Davis : l'Italie et la Serbie en trombe, l'Espagne a eu chaud

>>Coupe Davis : les Bleus plient mais battent les Tchèques

Le Français Arthur Rinderknech face au Britannique Cameron Norrie en Coupe Davis, le 27 novembre à Innsbruck.

"Il y a beaucoup de déception de ne pas s'être imposés, a avoué le capitaine français Sébastien Grosjean. On a eu des occasions dans les deux simples, malheureusement ce n'est pas allé dans notre sens".

La si décriée nouvelle formule a ceci de paradoxal qu'elle permet aux Bleus de ne pas être encore officiellement éliminés alors qu'ils ont perdu trois des quatre simples joués en phase de poules.

Samedi 27 novembre, Adrian Mannarino (71e) a bagarré contre Daniel Evans (25e) avant de s'incliner 7-5, 6-4, et Arthur Rinderknech (58e) a fait honneur à sa première sélection en tenant tête à Cameron Norrie (12e) 6-2, 7-6 (10/8). Avec la défaite de Richard Gasquet jeudi 25 novembre face au Tchèque Tomas Machac, seul Mannarino a donc gagné en simple, contre le Tchèque Jiri Vesely.

Face à Evans, "Manna" a estimé que le sort de la rencontre s'était joué à "très peu de choses".

"Un peu de réussite"

"J'ai fait des fautes à des moments clés et quand c'était serré en fin de match, il était mieux que moi physiquement", a-t-il relevé.

Mais à 5-5 dans le premier set "ça ne dépendait pas de lui, ça ne dépendait que de moi et de mon service", a estimé le Français. "Je me suis un peu précipité, j'ai peut-être perdu un peu mon sang-froid et ça s'est joué à très peu de choses", a analysé Mannarino.

"Il me fait un retour gagnant à une main, lifté, sur une de mes premières balles. Ça lui arrive peut-être une fois par an et il le fait à 5-5 au premier set, sur un point important. Voilà, des fois ça se joue à peu de choses, aussi à un peu de réussite", a-t-il poursuivi.

Le Français Adrian Mannarino face au Britannique Daniel Evans en Coupe Davis, le 27 novembre à Innsbruck.
Le Français Adrian Mannarino face au Britannique Daniel Evans en Coupe Davis, le 27 novembre à Innsbruck. Photo : AFP/VNA/CVN

Une "demi-volée miraculeuse" et un service "sur l'extérieur de la ligne" pour Evans, des "fautes de quelques centimètres" pour Mannarino et c'est ainsi que le second set et le match ont été perdus.

"Il a pris sa chance, peut-être un petit peu plus que moi et ça a fait la différence", selon le Tricolore.

Si bien que pour son premier match de Coupe Davis, Rinderknech s'est retrouvé dos au mur en entrant sur le court pour affronter Norrie.

"Ça a été très dur, et j'aurais bien aimé aller au troisième set pour voir ce qui se serait passé", a-t-il commenté.

Oui, mais justement Norrie voulait éviter ce set décisif et il a inscrit le point décisif pour assurer la victoire britannique.

Les jeux sont faits

Les jeux étant faits, le novice a été aligné en double au côté de Nicolas Mahut, remplaçant à la dernière minute l'habituel compère de ce dernier, Pierre-Hugues Herbert.

"À partir du moment où tout était terminé, on m'a demandé si je voulais jouer le double", a expliqué Rinderknech, illustrant le peu d'espoirs côté français d'une qualification pour les quarts.

Grosjean a affirmé après la rencontre que le choix d'aligner Rinderknech au lieu d'Herbert était tourné vers l'avenir et n'avait rien à voir avec Herbert qui "va très bien".

"Après ce simple où il (Rinderknech) n'est pas passé loin de remporter cette deuxième manche, l'idée était de repartir sur le double pour finir sur une bonne note, lui donner plus d'expérience en Coupe Davis", a expliqué le capitaine.

Quelques minutes après son simple, donc, Rinderknech a joué un grand match de double pour sauver l'honneur de la France avec une victoire 6-1, 6-4 contre la redoutable paire britannique Joe Salisbury/Neal Skupski.

"On ne voulait surtout pas prendre 3-0, a souligné Mahut. Le maillot de l'équipe de France, c'est important, même à 2-0, même quand on est éliminés. Ce n'est pas un match marrant à jouer, mais il fallait respecter ce maillot et je crois qu'on l'a bien fait".

Il faudra attendre dimanche 28 novembre et la fin de la phase de poules pour être fixés sur le sort des Bleus.


AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top