Côte d'Ivoire : situation calme après les mutineries

La situation s'est normalisée en fin de journée vendredi 12 mai en Côte d'Ivoire après 24 heures de tension et de mutineries de soldats qui ont tiré en l'air et occupé des axes, notamment autour du camp militaire Gallieni au centre d'Abidjan, alors que les autorités haussaient le ton.

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Des militaires en patrouille autour du quartier général des forces armées ivoiriennes dans le centre d'Abidjan le 12 mai 2017.

"Tout militaire se livrant à des actes répréhensibles s'expose à des sanctions disciplinaires sévères telles que prévues par le règlement", a déclaré le général Touré Sekou, chef d'État-major des armés dans une allocution lors du journal télévisé du soir.
Dans l'après-midi, les forces loyalistes avaient notamment déployé un important dispositif avec des blindés légers et de nombreux hommes armés (Garde républicaine, police et gendarmerie) autour du vaste camp militaire Gallieni, occupés auparavant par les soldats mutins, dans la capitale économique ivoirienne.
Ce dispositif a été allégé en fin de journée, une fois la situation normalisée et la circulation rétablie autour du camp qui comprend notamment l'
État-major des armées, et est situé dans le quartier du Plateau.

Plus tôt vendredi 12 mai, ces mutins avaient tiré sporadiquement en l'air, bloquant les routes autour du camp, Kalachnikov à la main, et bonnets ou bandeaux de camouflage sur la tête. À Abidjan, ces tirs ont cessé peu avant le déploiement des forces loyalistes autour du camp. Les tirs ont également cessé dans le reste du pays vendredi en fin d'après-midi 12 mai.
Anciens rebelles intégrés dans l'armée, les mutins réclament le paiement de restes de primes que leur avait promis le gouvernement après les mutineries de début janvier qui avaient ébranlé le pays.
Les mutins avaient réclamé 12 millions de francs CFA de primes (18.000 euros) et obtenu le versement dès janvier de 5 millions (7.500 euros). On leur avait promis de payer les 7 millions restants par tranche à partir de ce mois de mai.
Les soldats mutins sont des anciens rebelles qui avaient aidé Alassane Ouattara à prendre le pouvoir après la crise post-électorale de 2010-2011 lorsque le président Laurent Gbagbo avait refusé de reconnaître sa défaite électorale.

AFP/VNA/CVN 

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