Coronavirus : les États-Unis passent la barre des 2,5 millions de contaminés

Les États-Unis ont passé samedi 27 juin la barre des 2,5 millions de contaminations au nouveau coronavirus et la pandémie semble hors de contrôle dans le Sud du pays, déjà le plus frappé au monde.

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Un centre de test au COVID-19, le 25 juin à Houston, au Texas.
Photo : AFP/VNA/CVN

À 17h30 (21h30 GMT), les États-Unis avaient enregistré 2.500.419 cas confirmés, selon l'université Johns Hopkins, dont les bilans font autorité. La Floride notamment a enregistré un nouveau record, avec 9.585 nouveaux malades et 24 morts sur une journée. Pour le gouverneur de l'État, Ron DeSantis, il y a une "vraie explosion" de la maladie chez les jeunes qui ont renoué avec les plages et les fêtes nocturnes à la faveur du déconfinement.

Conséquence de la pandémie, 54 ans après la première Gay Pride à New York, la communauté LGBT s'est retrouvée essentiellement en ligne samedi 27 juin. Des petites manifestations ont cependant eu lieu, comme à Mexico, où quelque 200 personnes ont marché le long de Reforma, la pricipale avenue de Mexico, brisant le confinement imposé par la pandémie.

À Vienne, quelque 200 voitures et motos décorées de bannières arc en ciel ou de licornes gonflables ont paradé sur le célèbre Ring. Selon les organisateurs, environ 5.000 spectateurs ont salué le cortège, version allégée de la parade annuelle qui réunit habituellement plusieurs centaines de milliers de personnes. Des stars comme Coldplay et Miley Cyrus se sont quant à elles mobilisées pour un concert virtuel pour aider l'Union européenne à collecter des fonds pour la mise au point d'un vaccin.

"Nous ne mettrons fin à cette pandémie que quand elle sera partout terminée", a dit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à l'ouverture de cet événement virtuel. "Et cela signifie que toute personne dans le monde ait accès aux tests, aux traitements et aux vaccins", a-t-elle poursuivi. Les Européens ne parviennent en revanche toujours pas à s'accorder sur une liste de pays dont les résidents seraient autorisés à venir en Europe en juillet. Les État-Unis, mais aussi le Brésil et la Russie pourraient faire partie des retoqués.

La présidence croate de l'UE avait donné aux États membres jusqu'à samedi soir 27 juin pour se prononcer lors d'un vote, mais certains ont réclamé plus de temps. "Il est difficile de prédire une issue, mais la présidence espère pouvoir passer à un vote lundi 29 juin", a précisé une source diplomatie européenne.

Le COVID-19 a fait plus de 495.000 morts dans le monde pour près de 10 millions de cas avérés, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles samedi à 19h00 GMT. Les États-Unis restent le pays le plus touché par la pandémie, avec 125.255 décès, devant le Brésil (57.070 morts). Le Pérou a quant à lui dépassé samedi les 9.000 morts.

Bethléem bouclé

Au Proche-Orient, le gouverneur de Bethléem a annoncé samedi 27 juin le bouclage temporaire de la ville palestinienne pour contrer la hausse du nombre de contaminations. Comme en Israël, où les contaminations sont en hausse, la Cisjordanie connaît une recrudescence récente des cas. L'Inde de son côté a dépassé 500.000 cas de coronavirus, a annoncé samedi 27 juin le gouvernement, avec un record de quelque 18.500 en une seule journée. Le pays pourrait enregistrer son millionième cas courant juillet.

"Contrairement à la Chine, où la pandémie était relativement plus concentrée, autour de Wuhan et de quelques autres villes, l'Inde a une diffusion plus étendue qui rend les choses un peu plus compliquées pour le système de santé", a expliqué Anant Bhan, un expert en santé publique. La pandémie fait aussi des victimes collatérales chez les toxicomanes. Au Canada, les overdoses aux opiacés se multiplient depuis le début de la crise.

À Ottawa, trois "salles de shoot" ont réduit de moitié le nombre de places réservées aux toxicomanes, afin de respecter les nouvelles règles de distanciation physique. "Nous avions déjà beaucoup à gérer avec la crise des opioïdes, mais nous faisions des progrès. Ensuite la pandémie a frappé", se désespère Anne Marie Hopkins, de l'Ottawa Inner City Health, qui gère un de ces centres.


AFP/VNA/CVN 

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