Ces sportives qui ne laissent pas ces messieurs indifférents...

En plus d’être des sportives accomplies, Mai Phuong, Thùy Linh, Bich Phuong, Ngân Thuong ou encore Ngoc Châm sont des jeunes femmes charmantes, et ce sur tous les plans. Faisons de ce pas les présentations.

Mai Phuong, le wushu dans la peau

La sportive Mai Phuong.

Née en 1990, Mai Phuong débute la gymnastique à l’âge de quatre ans. Après des années de pratique intensive et assidue, Mai Phuong devient une mine de médailles pour le sport national, avec pour faits d’armes une médaille de bronze aux JO de 2008 à Pékin, une d’or au Festival mondial des arts martiaux de 2006, et trois médailles d’or consécutives au tournoi junior d’Asie en 2003, 2005 et 2007... «Ce sont mes parents qui m’ont inscrite très jeune, raconte-t-elle, car petite, ma santé était fragile». Mai Phuong a tout de suite été séduite par cette discipline, et c’est aujourd’hui une véritable passion. «Je pense que je suis née pour le wushu et je n’ai aucunement l’intention de m’arrêter là», confie-t-elle.

Ngoc Châm, la reine du ballon rond

L'attaquante Ngoc Châm.

Le ballon d’or du football féminin 2008, Ngoc Châm, est un renard des surfaces mais une fois sortie des terrains, elle affiche une personnalité très féminine, douce, avec qui plus est un joli minois. «Tout le monde pense que les joueuses sont des brutes. Mais ce n’est que sur le terrain. Une fois sortie des vestiaires, nous redevenons nous-mêmes. Nous savons à quel moment nous devons exprimer notre féminité ou notre +puissance+, explique avec un grand sourire l’attaquante Ngoc Châm. C’est grâce au football que je suis si jolie», conclut en riant la footballeuse.

Vu Trà My, l’incarnation de la relève du wushu vietnamien

La sportive Trà My.

Après le retrait de la génération dorée composée de Thuy Hiên, Dàm Thanh Xuân, My Duc et de Ngoc Oanh, Trà My avait pour lourde tâche de combler ce grand vide avec Mai Phuong et Thùy Linh. Mission accomplie puisque dès les championnats d’Asie juniors en 2003, elle s’impose, avant de récidiver en 2005, et d’être championne du monde en 2006, toujours chez les juniors. Et en 2007, elle monte sur la plus haute marche du podium lors des SEA Games 24 (elle avait déjà décroché le bronze aux SEA Games 23, en 2005). Malheureusement, Trà My a été contrainte de mettre un terme à sa carrière en raison d’une grave blessure.

La gymnaste au visage de poupée Ngân Thuong

La gymnaste Ngân Thuong

Sa rencontre avec la gymnastique aux agrès est une question de proximité. Sa maison étant à deux pas du complexe sportif Quân Ngua (Hanoi), elle se rend régulièrement aux entraînements lorsqu’elle a du temps libre. La petite Ngân Thuong n’aime alors que les barres parallèles, les barres fixes et le cheval d’arçon... «La gymnastique est une discipline qui combine à la fois les techniques du cirque, du ballet et de la musique», confie Ngân Thuong, qui consacre sa vie à la discipline. En effet, pour devenir la reine de gymnastique aux agrès, la petite Ngân Thuong, alors âgée de 10 ans, doit elle aussi partir vivre loin de sa famille, en Chine. «Ce furent les jours les plus longs de ma vie ! J’ai dû vivre loin de mes parents, de mes proches. J’ai beaucoup pleuré tellement ma famille me manquait», se souvient Ngân Thuong. Lors des derniers SEA Games (Jeux sportifs d’Asie du Sud-Est), Ngân Thuong a prouvé à tous qu’il faudrait de nouveau compter sur elle après une période de suspension pour utilisation de diurétiques (considérés comme produits dopants), avec deux médailles d’or et une d’argent.

La karatéka Bich Phuong

La karatéka Bich Phuong.

Ayant débuté le karaté en 2005 seulement, Bich Phuong gravit très rapidement les échelons pour être sélectionnée en équipe nationale en 2008 ! C’est en 2010 que son talent éclate au grand jour, avec l’or aux Jeux sportifs d’Asie 16 (Asian Games 16) en Chine, lorsqu’elle vient à bout en finale de la tenante du titre, la Japonaise Kobayashi Miki, à seulement 18 ans et pour sa première grande compétition internationale. Une médaille d’autant plus importante que les autres combattants vietnamiens engagés dans la discipline sont revenus bredouille. «Avant ce tournoi, je visais le bronze. Un objectif qui m’a permis de combattre sans pression», confie la jolie karatéka.

Thùy Linh, le wushu de mère en fille

La jeune Thùy Linh.

La jeune Thùy Linh, née en 1990, découvre le wushu naturellement avec sa maman, qui a en charge la sélection nationale. Dès l’âge de cinq ans, elle accompagne sa mère au dojo puis commence les cours à huit ans. Les entraînements l’emmènent loin du cocon familial, même si sa mère trouve toujours les mots justes pour l’encourager, malgré la distance. C’est d’ailleurs grâce à elle, selon ses propres paroles, qu’elle est devenue la sportive de haut niveau que l’on connaît aujourd’hui.

Thu Trang/CVN

 

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