CAN : le Gabon arrache le nul, le Ghana crie à la "petite équipe" antisportive

Le Gabon a logiquement égalisé dans les dernières minutes contre le Ghana (1-1), mais André Ayew les a traités de "petite équipe" pour avoir manqué de fair play, vendredi 14 janvier à Yaoundé à la Coupe d'Afrique.

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Les joueurs gabonais célèbrent le but de l'égalisation contre le Ghana signé Jim Allevinah (N°11) à Yaoundé, le 14 janvier.
Photo : AFP/VNA/CVN

"C'est très petit de leur part, mais c'est comme ça avec les petites équipes", a pesté Ayew, le visage fermé en conférence de presse.

Auteur de l'ouverture du score (18e), le capitaine conteste le fait que les "Panthères" aient joué un ballon mis en touche par Baba Rahman, car Daniel-Koffi Kyereh était au sol. Et c'est sur cette action que Jim Allevinah a égalisé (88e).

La délégation ghanéenne était folle de rage contre ce but. "Dédé" Ayew était furieux, son frère Jordan aussi.

À la fin du match, une bagarre a même éclaté au centre du terrain.

"Vous n'allez pas me faire porter le chapeau du manque de fair play, c'est pas possible !", a tonné Patrice Neveu, le sélectionneur du Gabon.

Le Ghana "a manqué de fair play jusqu'à ce moment", n'a "pas arrêté de casser le jeu" et "leur gardien de but a gagné énormément de temps, il a même été averti pour ça", a-t-il ajouté.

"Le fair play, c'est de rendre le ballon"

"C'est nous qui mettons le ballon en touche, le fair play du football, c'est de rendre le ballon, sinon il ne marquent pas. Ils n'ont eu aucune occasion", a enragé Ayew.

La colère égare le capitaine des Black Stars, les Panthères ont poussé toute la seconde période, et Jim Allevinah (59e) et Aaron Boupendza (62e, 85e) ont eu des balles de but.

Les Ghanéens peuvent regretter de s'être contentés de défendre en seconde période.

Ils avaient marqué un joli but, où "Dédé", ex-star de Marseille a tout fait tout seul: contrôle orienté pour tourner autour d'Anthony Oyono et frapper au ras du poteau.

Les Panthères ont aussi du mérite, elles jouaient encore sans leurs deux stars, Pierre-Emerick Aubameyang et Mario Lemina, pour quelques résidus de COVID détectés alors qu'ils avaient passé la veille un test négatif.

Patrice Neveu, le sélectionneur français du Gabon, était aussi privé de deux titulaires en défense, Sidney Obissa et Lloyd Palun, mais aussi de Gilchrist Nguéma, Patrice Neveu, libéré, lui, par un test du coronavirus négatif le matin du match, a dû recomposer une défense, à trois éléments.

Ses joueurs ont pu fêter avec leur coin de supporters ce point qui leur assure presque une place en 8e de finale, au pire parmi les meilleurs troisièmes.

Le but contesté est venu d'un tir croisé d'Allevinah, qui a ambiancé la stade omnisports Amadou Ahidjo, un peu rempli cette fois (7.042 spectateurs) grâce à la colonie gabonaise, pays voisin du Cameroun.

Pendant ce temps-là, les Ghanéens grinçaient des dents.

"On va avaler la pilule, on va faire en sorte de gagner le prochain match, et on espère que les 4 points vont nous suffire pour passer au prochain tour", a conclu André Ayew.

AFP/VNA/CVN

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