Brexit : May à Bruxelles pour tenter de débloquer les négociations

La Première ministre britannique Theresa May rencontre lundi soir 16 octobre à Bruxelles le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker pour tenter de débloquer les négociations sur le Brexit avant le Sommet européen de jeudi 19 et vendredi 20 octobre.

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Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et la Première ministre Théresa May, le 26 avril.

"Nous avons toujours indiqué que nous souhaitions que la sortie de l'UE soit un processus fluide et (cette rencontre) en fait partie", a pour sa part déclaré un porte-parole de l'exécutif britannique.
Le ministre britannique chargé du Brexit, David Davis, accompagnera Mme May, et M. Juncker sera flanqué du négociateur en chef de l'UE sur le Brexit, Michel Barnier. Le dîner, qui débutera à 18h30 (16h30 GMT), doit durer environ 90 minutes, selon le porte-parole.
Si Downing Street insiste sur le fait que cette réunion était prévue depuis des semaines, la venue de Theresa May à Bruxelles dégage une impression d'urgence, après un 5e round de discussions décevant la semaine dernière.
Un tigre dans le moteur
L'Union européenne exige, avant de passer à toute discussion approfondie sur sa future relation avec le Royaume-Uni, des "progrès suffisants" dans trois dossiers prioritaires : le sort des expatriés, les conséquences du Brexit pour l'Irlande et le règlement financier du divorce.
Sur cette dernière question, très sensible au Royaume-Uni, Michel Barnier a déploré jeudi 19 octobre "une impasse préoccupante".
Bruxelles estime officieusement le montant de la facture à entre 60 et 100 milliards d'euros. "Ils doivent payer", a martelé vendredi 20 octobre M. Juncker, accentuant la pression sur le Royaume-Uni.
Conséquence de cette impasse, Michel Barnier a d'ores et déjà annoncé qu'il ne serait "pas en mesure" de recommander aux dirigeants des 27 de passer à la phase suivante des discussions sur la future relation commerciale lors du sommet de jeudi 19 octobre et vendredi 20 octobre à Bruxelles.
En gage de leur bonne volonté, les Européens pourraient toutefois décider, selon un projet de conclusions du sommet, d'engager des "discussions préparatoires internes" sur cette future relation.
Il faut "mettre un tigre dans le moteur" des négociations, a lancé lundi le ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson à son arrivée à Luxembourg pour une réunion avec ses homologues de l'UE. Le Royaume-Uni, a-t-il ajouté, est prêt "à entamer des discussions sérieuses sur la future relation".
Dimanche, Theresa May s'était entretenue avec la chancelière allemande Angela Merkel, les deux dirigeantes convenant de "l'importance de progrès constructifs continus" dans le dossier, selon Downing Street. Mme May devait également appeler lundi 16 octobre le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.

AFP/VNA/CVN

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