Brésil : Temer vient à Rio vendre le déploiement de l'armée

Le président brésilien Michel Temer est venu dimanche 30 juillet à Rio de Janeiro assurer le service après-vente du déploiement de l'armée dans la ville en proie à la violence, une mesure qui a soulagé la population mais laissé sceptiques les commentateurs.

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Le président brésilien Michel Temer, le 30 juillet à Rio.

Vendredi 28 juillet, le chef de l'État avait signé un décret autorisant "l'emploi des forces armées dans l'État" de Rio de Janeiro pour lutter contre le crime organisé. Immédiatement, une force de 10.000 hommes, dont 8.500 militaires, avait commencé à prendre position dans la métropole.

"C'est une première phase. Il y en aura d'autres", a déclaré le président, venu avec ses ministres de la Défense Raul Jungmann et de l'Économie Henrique Meirelles dans la "Ville merveilleuse" de plus en plus mal nommée avec une flambée de la criminalité liée à la drogue et au marasme économique.

"Dans mon décret (...) j'ai fixé la fin des opérations au 31 décembre 2017. Mais rien n'empêche" que cette mesure soit prolongée "jusqu'à la fin 2018", a dit M. Temer après avoir rencontré le commandement militaire, lors d'une conférence de presse avec le gouverneur de Rio, Luis Fernando Pezao, et son maire Marcelo Crivella.

"Bien sûr l'action conjointe de ces forces pourrait être étendue et prolongée les années suivantes", a dit le président brésilien, laissant déjà entrevoir les limites de l'opération "Sécurité et paix".

Il a ensuite survolé en hélicoptère les zones où sont positionnés les militaires. Des journalistes de l'AFP ont constaté dimanche la présence de militaires sur la route menant à l'aéroport Santos Dumont et un blindé devant son accès.

De même, des fusiliers marins assez nombreux et un transport de troupes avaient pris position aux carrefours du quartier d'affaires de Centro, totalement désert par ailleurs.

Mais aucune présence de l’armée n’était visible dimanche 30 juillet dans la zone sud de Rio où les plages d'Ipanema et Copacabana étaient bondées.


AFP/VNA/CVN

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