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"Je lance un appel au dialogue avec les partis qui ont obtenu des sièges au Parlement lors des dernières élections générales, soit quatre partis", a déclaré M. Morales dans un discours à la nation. Il n’a en revanche pas appelé au dialogue avec les comités de la société civile qui ont lancé le mouvement de protestation contre sa réélection. Il a également demandé aux policiers de mettre fin aux mutineries et à reprendre leur travail pour assurer la sécurité. Evo Morales, 60 ans, est au pouvoir depuis 2006. Il a été réélu le 20 octobre pour un quatrième mandat jusqu’en 2025 mais l’opposition a dénoncé une "fraude". La vague de contestation qui a éclaté dès le lendemain du scrutin a fait trois morts et 200 blessés. Depuis vendredi 8 novembre, les mutineries policières s’étendent dans le pays. Trois unités de la police se sont d’abord mutinées dans la ville de Cochabamba (Centre), puis à Sucre (Sud) et à Santa Cruz (Est), avant de s’étendre dans la nuit aux autres régions du pays, à l’exception de celles de La Paz et de Pando (Nord, à la frontière avec le Brésil et le Pérou).
APS/VNA/CVN
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