Biles, Duplantis, Dressel, Federer... pluie de stars attendues et espérées à Tokyo

Simone Biles pour accentuer encore sa marque dans l'histoire, Caeleb Dressel pour s'inscrire dans le sillage de la légende Michael Phelps : une pluie de stars est attendue à Tokyo du 23 juillet au 8 août.

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Simones Biles lors du premier jour du P&G Gymnastics Championships à la Chaifetz Arena de Saint Louis, le 24 juin 2016.
Photo : AFP/VNA/CVN

Au pays du judo, Teddy Riner briguera un troisième sacre olympique inédit en poids lourds. À la veille de ses quarante ans, Roger Federer partira lui s'il est remis de ses deux opérations du genou droit, en quête de l'or en simple, le seul titre qui manque à son immense palmarès.

Duplantis, le ciel comme limite

Armand Duplantis est en train de réussir l'impensable. Le surdoué suédois, qui a grandi aux États-Unis, a battu tous les records du saut à la perche chez les jeunes. Et il continue chez les adultes.

Avec sa gueule d'ange et l'insouciance de ses 21 ans, "Mondo" a amélioré deux fois le record du monde début 2020 (6,17 puis 6,18 m en salle) et enchaîne les sauts vertigineux, de quoi ringardiser à toute vitesse les héros de son sport comme Sergei Bubka ou son idole d'enfance Renaud Lavillenie.

Un titre olympique assorti d'un nouveau record le ferait entrer dans la grande légende des Jeux. Et la qualité de ses opposants (Sam Kendricks, Pïotr Lisek), régulièrement à plus de 6 m, laisse espérer un concours homérique.

Biles, LA star annoncée

Simone Biles s'annonce comme LA star des Jeux de Tokyo. Son histoire personnelle et ses prises de position publiques après la déflagration de l'affaire Nassar (violences sexuelles au sein de l'équipe américaine) - dont elle a elle-même été victime - font que son aura dépasse très largement les frontières de son sport.

Après son break post-JO-2016, la championne américaine a maintenu son hégémonie sans ciller. Elle est devenue en 2019 la gymnaste la plus médaillée de l'histoire au niveau mondial (hommes et femmes confondus), avec 25 récompenses, dont 19 en or. Sa longévité, encore étirée par le report d'un an des JO-2020, est exceptionnelle en gymnastique. À Tokyo, où elle pourrait tirer sa révérence à 24 ans, Biles s'attaquera à un nouveau record : celui du plus grand nombre de sacres olympiques pour un ou une gymnaste. La Soviétique Larissa Latynina l'a établi à neuf dans les années 1950-60 ; elle en compte quatre pour l'instant et six seront en jeu.

Dressel, l'héritier

Dire qu'il est de la trempe de Michael Phelps ne semble pas exagéré. À 24 ans, Caeleb Dressel, "seulement" titré en relais en 2016, est encore très, très loin des 23 médailles d'or olympiques record de Phelps. Mais au rythme de ses razzias aux Mondiaux-2017 - sept sacres - et 2019 - huit médailles, dont six en or - le sprinter américain a les moyens de se mesurer à la légende. D'autant que le report le laisse très tranquille : "Pourquoi est-ce que je serais contrarié d'avoir une année de plus pour prolonger cette dynamique ?", questionne-t-il.

Riner pour la légende

Le judoka Teddy Riner lors du Grand Slam 2020 de Paris, le 9 février.
Photo : AFP/VNA/CVN

Devenir le premier poids lourd triple champion olympique de l'histoire, au pays du judo, dans le temple tokyoïte du Nippon Budokan, voilà l'obsession de Teddy Riner (31 ans).

Depuis 2007, le judoka français a accumulé plus de couronnes mondiales que personne : dix précisément, huit en +100 kg, deux en toutes catégories. Mais Riner s'est fait rare sur les tatamis tout au long de l'olympiade : plus de Mondiaux depuis fin 2017, vingt mois de pause ensuite, et, en 2020, un long sevrage de compétition avec la pandémie de COVID-19. Surtout, sa vertigineuse invincibilité de plus de neuf ans a pris fin début février au bout de 154 combats. Un tableau plus favorable à Tokyo passe nécessairement par de nouvelles victoires d'ici aux JO.

Federer, la dernière chance

Il reste un dernier titre derrière lequel court encore Roger Federer : l'or olympique en simple - il a remporté le double avec Stan Wawrinka en 2008 à Pékin. Convalescent et absent en 2016 à Rio, battu en finale en 2012 dans son jardin de Wimbledon, le Suisse, qui fêtera ses quarante ans le 8 août, le jour de la cérémonie de clôture, aura une nouvelle, et sans doute dernière, occasion de le conquérir. A condition d'avoir récupéré de sa double opération au genou droit subie début 2020.

Mbappé comme Neymar ?

À Tokyo, le foot espère attirer une nouvelle de ses superstars avec Kylian Mbappé, après Neymar aux JO-2016 au Brésil. Le champion du monde français (2018) qui aura 22 ans l'été prochain, a fait acte de candidature, mais son club, le Paris SG, n'est pas très chaud.


AFP/VNA/CVN

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