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COVID-19
Biden signe le plan de relance et avance des "raisons d'espérer"

Le président américain Joe Biden a signé jeudi 11 mars son plan de relance de l'économie d'un montant de 1.900 milliards d'USD, quelques heures avant de prononcer un discours très attendu sur la pandémie et les espoirs nés de la campagne de vaccination en cours.

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Le président américain Joe Biden signe le plan de relance de l'économie dans le Bureau ovale, le 11 mars à Washington.
Photo : AFP/VNA/CVN

Au 50e jour de son mandat, le président américain Joe Biden fera sa première allocution solennelle en "prime time" à 20h00 (01h00 GMT vendredi 12 mars), depuis la prestigieuse "East Room" de la Maison Blanche.

"Je vais parler de toutes les épreuves de l'année écoulée, mais - et c'est le plus important - je vais aussi parler de ce qui viendra après", a-t-il expliqué mercredi 9 mars.
"Il y a de vraies raisons d'espérer, je vous le promets", a-t-il martelé. "On voit la lumière au bout du tunnel."
Malgré l'opposition en bloc des républicains, qui dénoncent des dépenses extravagantes et mal ciblées, les démocrates, majoritaires à la Chambre des représentants, ont adopté mercredi 10 mars un plan de 1.900 milliards d'USD, un montant vertigineux équivalant au PIB de l'Italie.
Louant "une victoire historique pour les Américains", Joe Biden a signé ce texte jeudi 11 mars depuis le Bureau ovale et prévu de multiplier les déplacements pour le défendre.
Il doit se rendre dès mardi 9 mars en Pennsylvanie, puis vendredi 12 mars à Atlanta, dans l'
État de Géorgie.
Près de 530.000 morts 
Son discours à la Nation intervient un an, jour pour jour, après la décision de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de qualifier le COVID-19 de pandémie.
Cette dernière a depuis fait près de 530.000 morts aux 
États-Unis, et la première économie mondiale s'est contractée de 3,5% l'an passé, sa pire année depuis la Seconde Guerre mondiale.
"Il y a exactement un an, j'ai dit que nous allions traverser une période très difficile. Mais je n'aurais jamais pu imaginer que ce pays compte plus d'un demi-million de morts (de la pandémie)", a souligné sur ABC l'immunologue Anthony Fauci, conseiller de Donald Trump puis de Joe Biden.
Grâce au feu vert du Congrès, des millions d'Américains vont toucher des chèques d'aides directes pour un montant global de quelque 400 milliards d'USD.
Le plan prolonge en outre jusqu'en septembre des allocations chômage exceptionnelles qui devaient expirer le 14 mars.
La loi consacre également 126 milliards de dollars aux écoles, de la maternelle au lycée, pour soutenir leur réouverture malgré la pandémie, ainsi que 350 milliards en faveur des 
États et des collectivités locales.

À l'appui d'une campagne de vaccination qui bat son plein, la Maison Blanche a annoncé qu'elle souhaitait acheter 100 millions de doses supplémentaires à Johnson & Johnson, ce qui doublerait le nombre de doses commandées par les États-Unis à cette entreprise pharmaceutique.
Les 
États-Unis ont déjà passé des commandes pour recevoir d'ici fin mai assez de doses pour vacciner l'ensemble des adultes américains, grâce à deux autres vaccins sont autorisés dans le pays, celui de l'alliance Pfizer/BioNTech, et celui de Moderna, auxquels le gouvernement américain a commandé 300 millions de doses chacun.
Mais le locataire de la Maison Blanche a insisté sur la nécessité de se préparer à d'éventuels contre-temps.
"Nous avons besoin d'une flexibilité maximale. (...) Beaucoup de choses peuvent se passer, nous devons être prêts", a-t-il martelé. "Si nous avons un surplus, nous le partagerons avec le reste du monde", a-t-il encore dit.
Dans une vidéo intitulée "Cela dépend de vous", Jimmy Carter, George W. Bush, Bill Clinton et Barack Obama ont appelé jeudi matin 11 mars tous les Américains à se faire vacciner.

Des agents de santé transportent un patient du COVID-19 à New York, le 8 mars.
Photo : Xinhua/VNA/CVN

Anecdotes personnelles à l'appui (Bush rêve de retrouver un "stade plein" pour encourager les Texas Rangers), les quatre hommes encouragent leurs compatriotes à vaincre d'éventuelles réticences.
Un absent de taille dans cette initiative qui rassemble tous les ex-présidents encore en vie : Donald Trump. Depuis son club de Mar-a-Lago, en Floride, il a tenté de se faire entendre, dans un registre très différent.
"J'espère que tous les Américains se souviendront, lorsqu'ils recevront le vaccin contre le COVID-19, que si je n'avais pas été président, vous n'auriez pas reçu cette magnifique +injection+ avant cinq ans au plus tôt", a-t-il écrit dans un bref communiqué.
"J'espère que tout le monde s'en souviendra !", a répété celui qui, malgré sa défaite à l'issue de son premier mandat, n'a pas exclu de se représenter en 2024.

AFP/VNA/CVN

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