Bataclan : une convalescence encourageante deux ans après l’attentat

Un an après sa réouverture, le Bataclan a repris le cours de sa vie d’avant la tuerie du 13 novembre, soulagé d’avoir à résoudre les problèmes ordinaires de n’importe quelle salle de spectacle, même s’il restera marqué à jamais par la tragédie de 2015.

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Le public quitte la salle du Bataclan, le 12 novembre 2016, un an après sa réouverture.
Photo : AFP/VNA/CVN

Symboliquement, c’est le 12 novembre 2016, veille du premier anniversaire des attaques terroristes qui avaient frappé Paris et le Stade de France (130 morts) que la salle du boulevard Voltaire était revenue à la vie, avec un concert de la star britannique Sting. Un événement fort en émotion qui avait fait le tour du monde.

"Les mois qui ont suivi la réouverture ont été assez difficiles en terme de programmation. Puis les choses se sont rétablies peu à peu", raconte Jules Frutos, codirecteur du Bataclan.

"On a eu un nombre de spectacles (au) premier trimestre 2017 qui était très inférieur à un premier trimestre classique", précise-t-il, expliquant qu’un événement "se décide six, neuf, douze mois avant".

Finalement, au cours des douze derniers mois, le nombre de spectacles organisés au Bataclan a accusé une baisse d’environ 20%. En revanche le taux de remplissage, de 90%, est lui "très satisfaisant".

Pendant que le Bataclan terminait sa reconstruction presque à l’identique, sa jauge passant de 1.500 à 1.700 personnes, la concurrence, déjà forte avec La Cigale, l’Olympia et le Trianon, a grandi avec les réouvertures de l’Élysée Montmartre et de la Salle Pleyel en septembre 2016.

"L’offre est plus importante, le contexte économique est hyper-tendu. Mais c’est bien, ça nous oblige à réagir", affirme J. Frutos, ajoutant que "le paysage a aussi changé" pour les spectacles humoristiques, avec l’ouverture d’une nouvelle salle comme le 13e Art.

Du côté des artistes français, il constate "qu’il n’y a plus de langue de bois". Si certains comme Vianney ou Saez ont vite manifesté leur envie d’y rejouer dans une démarche quasi-militante, d’autres comme Francis Cabrel ont avoué qu’ils ne pourraient pas.

AFP/VNA/CVN

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