Avec les "charity shops", les associations britanniques sortent du confinement

"Je préfère qu'il soit rouvert avec des restrictions que pas du tout". Comme Maxine, à la recherche de vêtements d'été, de nombreux clients en quête d'une bonne affaire repassent le seuil des "charity shops" britanniques depuis l'amorce du déconfinement.

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Une employée de la Croix-Rouge britannique range les vêtements donnés, le 25 juin à Londres.

Maxine Boersma, 53 ans, consultante en relations publiques, est la première cliente à rentrer, jeudi matin 25 juin, dans le magasin de la Croix-Rouge britannique, deux jours après sa réouverture dans le très chic quartier londonien de Chelsea, connu pour regorger de pièces de grandes marques à prix très réduits.

Elle n'a pas hésité à franchir la porte du commerce, où le nombre de clients est limité à cinq simultanément, malgré l'obligation de se désinfecter les mains à l'entrée, de suivre un parcours fléché à l'intérieur ou l'impossibilité d'essayer la marchandise.

La gérante, Ernestina Fonseca, se réjouit : elle a immédiatement "renoué avec les jours normaux" d'avant la crise, sa recette journalière culminant à 1.200 livres (1.327 euros) malgré des heures d'ouverture réduites pour permettre un nettoyage quotidien des lieux en profondeur.

La cabine d'essayage est transformée en lieu de stockage pour les dons qui affluent, issus notamment des nettoyages de printemps opérés pendant le confinement.

Elle les y laisse 72 heures, par sécurité, avant de les passer au nettoyeur-vapeur, même si la recommandation gouvernementale est de 48 heures. Les retours sont soumis au même régime.

Mais l'engouement pour ces magasins qui vendent des articles d'occasion, très populaires dans le pays, cache le mal-être des associations caritatives qu'ils contribuent à financer.

Ce secteur essentiel au Royaume-Uni, représentant des milliards d'euros, a vu ses revenus s'effondrer à cause de la pandémie.

Certains des quelque 9.000 charity shops britanniques ont commencé à lever le rideau mi-juin, à l'instar des autres commerces non essentiels.

Mais comme la Croix-Rouge, qui s'est concentrée sur ses boutiques les plus spacieuses ou fréquentées, beaucoup ont étalé leur réouverture sur plusieurs semaines, jouant la prudence.


AFP/VNA/CVN

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