COVID-19
Après d'autres pays européens, la France lève des restrictions

Dans la foulée d'autres pays européens comme l'Angleterre et le Danemark, le gouvernement français commence mercredi 2 février à lever certaines restrictions liées au COVID-19, une décision qui divise dans un contexte de situation sanitaire toujours tendue.

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Calendrier reprenant les mesures sur l'allègement progressif des restrictions et le pass vaccinal.
Photo : AFP/VNA/CVN

Cet allègement pour la vie quotidienne des Français intervient quelques heures après l'annonce par l'alliance Pfizer-BioNTech du dépôt d'une demande d'autorisation en urgence aux États-Unis de son vaccin anti-COVID pour les enfants de six mois à quatre ans. Une première pour cette tranche d'âge. Si l'Agence américaine des médicaments (FDA) donnait son feu vert, cela ajouterait une strate supplémentaire de protection anticoronavirus car il circule particulièrement dans les établissements scolaires. Dans les écoles françaises, seuls 4% des 5-11 ans sont vaccinés.

Le président français Emmanuel Macron a indiqué vouloir, si les tendances se confirmaient, "donner de la visibilité, au retour des vacances scolaires" de février/mars, sur "l'allégement du protocole scolaire". Le sujet sera à l'ordre du jour mercredi 2 février d'un conseil de défense sanitaire. En attendant, à partir de mercredi 2 février en France, le port du masque n'est plus obligatoire en extérieur, les jauges dans les lieux recevant du public assis (stades, établissements culturels...) sont abandonnées et le télétravail n'est plus imposé, mais seulement recommandé.

Le 16 février, les discothèques - fermées depuis le 10 décembre - pourront rouvrir et les concerts debout seront à nouveau autorisés. La consommation au comptoir sera possible dans les bars. Tout comme la consommation dans les stades, les cinémas et les transports. En Espagne, les discothèques et autres établissements d'activité nocturne pourront rouvrir le 11 février en Catalogne, après quasiment deux mois de fermeture.

Îles Tonga confinées

À l'inverse, les îles Tonga, qui étaient pour l'instant l'un des rares pays à avoir été épargnés par le virus, ont annoncé entrer en confinement mercredi 2 février, après la détection de deux cas de COVID-19. Le gouvernement norvégien a quant à lui annoncé mardi 1er février la fin de la plupart de ses mesures anti-COVID, estimant que la société pouvait et devait "vivre avec le virus".

Même si le variant Omicron a provoqué une flambée des infections, celle-ci ne se traduit pas par une augmentation des hospitalisations pour des formes graves de la maladie dans un pays où la population est très largement vaccinée. Parmi les allègements prenant effet à partir de 23h00 (22h00 GMT) en Norvège, les ultimes restrictions sur la vente d'alcool dans les bars et restaurants seront levées : plus besoin d'être servi assis ni de commander avant 23h00.

Graphique sur le pass vaccinal en France qui entre en vigueur le 24 janvier.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le télétravail ne sera plus obligatoire, le plafond recommandé de convives qu'on peut accueillir chez soi disparaît, idem pour le volume de public autorisé dans les événements sportifs. Plus besoin non plus de se faire tester à la frontière pour entrer en Norvège, ni d'observer une quarantaine en cas de contamination d'un proche - mais un test quotidien est recommandé pendant cinq jours - et la période d'isolement d'une personne infectée tombe de six à quatre jours.

"Prématuré" de déclarer victoire

Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti mardi 1er février qu'il était trop tôt pour que les pays crient victoire face au COVID-19 ou abandonnent leurs tentatives d'enrayer la transmission du virus. "Il est prématuré pour tout pays de se rendre ou de déclarer victoire", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse, inquiet face à une progression des décès dans la plupart des régions du monde.

Le chef des urgences de l'OMS, Michael Ryan, a dit craindre que certains pays veuillent - en raison de la pression politique - imiter les gouvernements qui assouplissent déjà les mesures, sans prendre en compte leur propre situation en matière de santé et de couverture vaccinale.

En France, les médecins sont divisés quant à l'allègement des restrictions. Certains comme Djillali Annane, chef du service de réanimation de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, près de Paris. jugent que "la circulation du virus reste extrêmement élevée", d'autres que la "balance bénéfice-risque" penche plutôt en faveur d'un début de retour à une vie normale.


AFP/VNA/CVN

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