Alstom signe le rachat de Bombardier Transport à un prix revu à la baisse

Le constructeur ferroviaire français Alstom a annoncé mercredi 16 septembre la signature du contrat d'acquisition du canadien Bombardier Transport pour un prix revu à la baisse, qui ne devrait pas dépasser 5,3 milliards d'euros.

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Alstom annonce la signature du contrat d'acquisition du canadien Bombardier Transport pour un prix revu à la baisse.
Photo : AFP/VNA/CVN

La réalisation de l'opération, qui doit donner naissance au numéro deux mondial du rail, est désormais "attendue pour le premier trimestre 2021", a indiqué le groupe français dans un communiqué. Il tablait auparavant sur une conclusion au premier semestre.

Ses actionnaires doivent encore donner leur feu vert lors d'une assemblée générale extraordinaire prévue le 29 octobre.

"Le prix d'acquisition devrait atteindre jusqu'à 5,3 milliards d'euros, après prise en compte des estimés potentiels ajustements et obligations à la date de la réalisation de l'opération", a expliqué le constructeur français. Le prix final dépendra notamment de la situation de trésorerie de Bombardier Transport lors de la conclusion du rachat.

La fourchette initiale de la transaction était comprise entre 5,8 et 6,2 milliards d'euros, mais Alstom avait prévenu en août qu'il allait tenir compte de difficultés "non prévues" au sein de la branche ferroviaire du groupe canadien Bombardier dans les négociations sur le prix d'achat.

Au deuxième trimestre, Bombardier Transport avait dévoilé une charge non prévue de 435 millions d'USD liée "à des coûts additionnels d'ingénierie, de certification et de modification associés à un certain nombre de projets en voie d'achèvement principalement au Royaume-Uni et en Allemagne".

Alstom a affirmé mercredi 16 septembre qu'il était "confiant dans sa capacité à rétablir (...) la rentabilité de Bombardier Transport" et a confirmé son "objectif de générer 400 millions d'euros de synergies de coûts par an".

La commission européenne avait autorisé sous condition fin juillet ce rachat qui intervient un an et demi après le mariage avorté entre Alstom et Siemens.

Le nouvel ensemble emploie -sans déduire les cessions concédées pour satisfaire Bruxelles- environ 76.000 salariés pour un chiffre d'affaires de 15,5 milliards d'euros. Il veut pouvoir concurrencer le chinois CRRC, de loin le numéro un mondial du secteur.


AFP/VNA/CVN

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