Alarme sur la carence en iode

Le ministère de la Santé a donné l’alarme en suite du constat que seulement 45% des familles consomment du sel iodé, et que le taux d’enfants de 8 à 10 ans atteints d’un goitre était de quelque 10%...

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Il faut consommer de l’iode à chaque repas.

La baisse de consommation de sel iodé dans plusieurs localités vietnamiennes est attribuable à la suspension en 2005 du Programme national de lutte contre les troubles dus à la carence en iode, selon le ministère de la Santé.

Auparavant, dans certaines provinces montagneuses comme Lào Cai et Diên Biên, et grâce à la politique d’incitation à la consommation de sel iodé qui comprenait des distributions gratuites de sel, une assistance financière pour l’achat de sel iodé, etc..., ce dernier était alors bien consommé. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, la population étant revenue à ses habitudes de consommer du sel non iodé, car un kilo de sel iodé est plus cher de 1.000 dôngs. Même dans les plus grandes zones salicicoles au Nord, les gens ont tendance à utiliser davantage de sel non iodé.

Depuis quelques années, plusieurs établissements producteurs de sel iodé achètent de l'iodate de potassium (KIO3) d’origine inconnue d’une qualité non garantie pour produire du sel iodé, car ils n’arrivent pas à produire suffisamment ce composé, selon un rapport du Groupe du Sel du sud, le Sosal Group.

L’iode, selon les spécialistes en nutrition, est l’un des nutriments indispensables à l’être humain. La carence en iode entraîne plusieurs risques pour la santé, et donc pour le développement humain et, partant, socioéconomique.

Compte tenu de la situation, Trân Thê Dung, directeur adjoint de la Compagnie générale du sel du Vietnam, a proposé que «les établissements producteurs de sel devraient être bien contrôlés afin que le sel produit soit conforme à la réglementation en la matière. En outre, il faudrait inciter les gens à consommer du sel iodé et des épices comprenant de l’iode qui soient de qualité».

Les directives du Département de la législation du ministère de la Santé prescrivent que les établissements producteurs de sel iodé doivent réaliser d’eux-mêmes des contrôles internes, et l’Agence de la sécurité alimentaire, des contrôles externes. Le dosage d’iode dans le sel doit être réalisé par un laboratoire des Instituts nationaux ou provinciaux de contrôle alimentaire, conformément aux protocoles réglementaires.

Mai Quynh/CVN

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