Afrique du Sud : nouvelles restrictions face à la deuxième vague

Un couvre-feu plus strict et des fermetures de plages ponctuelles vont être imposées en Afrique du Sud pour calmer la poussée de nouveaux cas liée à l'arrivée d'une deuxième vague de coronavirus, a annoncé lundi soir 14 décembre son président Cyril Ramaphosa.

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Prélever l'échantillon pour le test du dépistage de COVID-19 à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 22 octobre.
Photo : AFP/VNA/CVN

À l'approche des fêtes, qui coïncide dans ce pays avec l'arrivée de l'été, Cyril Ramaphosa a justifié d'un ton grave la nécessité d'un couvre-feu, pour éviter des morts et protéger l'économie, lourdement affectée par le confinement strict instauré entre mars et mai.

Il fait beau, les gens passent plus de temps dehors, ce qui protège du virus, sauf quand interviennent des effets de foule, comme dans les lieux de vacances, plages du Sud-Est en premier lieu généralement archi-bondées, a-t-il résumé lors de ce discours télévisé. Mais aussi lors de concerts, dans les bars et restaurants, où le président ne veut pas qu'on s'éternise, l'alcool désinhibant et faisant oublier les gestes barrière.

Le couvre-feu, jusque-là une permission de minuit, s'impose dès 23h00 dans tout le pays. Bars et restaurants, qui peuvent poursuivre leur activité, devront cependant mettre tout le monde dehors à 22h00, le temps pour clients et personnel de rentrer.

Ces mesures s'imposent aussi pour la veille de Noël et du Nouvel An, a précisé le président, appelant ses concitoyens à adapter leurs manières de festoyer au vu de la gravité de la crise sanitaire. Les rassemblements, y compris religieux, sont désormais limités à 100 personnes en intérieur, 250 dehors.

Dans les "hotspots" du Sud-Est, zones où le virus se propage à une rapidité inquiétante, les plages seront inaccessibles à des dates précises, variant selon les situations. Au début du mois, le pays comptait 4.000 nouveaux cas par jour, ce nombre a déjà doublé. Le pays avait connu jusqu'à 12.000 cas/jour au plus haut de la première vague, en juillet. "Il n'y a désormais plus aucun doute, le pays est entré dans une deuxièmevague" de la pandémie. "Si nous n'agissons pas avec urgence, et ensemble, la deuxième pourrait être plus grave que la première", a mis en garde M. Ramaphosa.

L'Afrique du Sud, pays officiellement de loin le plus touché du continent, a déjà recensé 860.000 cas positifs pour plus de 23.000 morts, sur une population de près de 58 millions d'habitants.

APS/VNA/CVN

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