Bruxelles
"She Decides", la conférence internationale pour financer les ONG soutenant l’avortement

En réaction directe au décret signé par Washington interdisant le financement d’organisations actives dans le domaine du planning familial dans les pays en développement, des pays européens ont organisé le 2 mars à Bruxelles une réunion de donateurs intitulée «She Decides» («Elle décide»). Une conférence à l’initiative des ministres chargés de l’aide internationale de Suède, de Belgique, des Pays-Bas et du Danemark.

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Des participants à la conférence internationale «She Decides» tenue le 2 mars à Bruxelles (Belgique).

Le vice-Premier ministre belge et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, a accueilli à Bruxelles une vingtaine de délégations ministérielles à l’occasion de la conférence internationale «She Decides». Près de 50 pays au total ont répondu à l’appel dont plusieurs États membres de l'Union européenne (UE), des pays africains ou asiatiques comme Kenya, Mozambique, Vietnam ou encore Japon, et des représentants d’ONG, d’entreprises.
La campagne "She Decides", qui vise à accroître le soutien financier et politique à l'accès aux droits sexueles et reproductifs des femmes,
a récolté 181 millions d'euros, a fait savoir jeudi le ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, au terme de la conférence internationale qui s'est tenue à Bruxelles.
Dans son discours, Alexander De Croo a souligné que
cette conférence internationale «est un très bon point de départ» de la campagne de soutien aux droits des femmes.
La ministre néerlandaise du Commerce extérieur et de la Coopération au développement et initiatrice de la plate-forme "She Decides", Lilianne Ploumen, a fait savoir : «C’est magnifique de voir autant de pays s’engager à aider les femmes et les enfants dans l’accès à l’éducation sexuelle, aux soins de maternité et à l’avortement sans risque».
«Nous ne pourrons pas atteindre les objectifs de développement durable s’il n’y a pas la participation active des femmes. C’est pourquoi, il faut protéger leurs droits», a déclaré Ulla Tørnæs, ministre danoise de la Coopération pour le développement.
«Il n'y a pas de véritable démocratie si les femmes ne peuvent pas bénéficier pleinement des droits de l'homme, a estimé Isabella Lövin, ministre suédoise de la Coopération internationale pour le développement et du Climat. Aujourd'hui, c'est le début d'une alliance pour les droits des femmes. Nous envoyons un message fort pour dire que nous ne devons pas renoncer aux progrès réalisés ces dernières décennies».

Thu Huong/CVN

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