Richard Gasquet, dernier Français en lice, surclassé par Federer dans l'US Open

Le No2 français Richard Gasquet n'a jamais inquiété Roger Federer, qui, neuf mois après la finale de la Coupe Davis 2014, lui a donné une nouvelle leçon en quart de finale de l'US Open, le 9 septembre.

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Le Français Richard Gasquet lors du match de l'US Open contre le Suisse Roger Federer, le 9 septembre à New York.

À New York comme à Lille en novembre dernier, Gasquet n'a jamais fait illusion face à l'ancien No1 mondial, sur un nuage depuis son triomphe dans le Masters 1000 de Cincinnati le mois dernier.

"Depuis Lille, il a pris un gros ascendant et en plus il est dans une forme exceptionnelle", a résumé le No2 français qui avait perdu le troisième simple de la finale de la Coupe Davis 2014 et scellé ainsi le sacre helvétique.

"Je n'ai pas tapé assez fort tout simplement", a-t-il ajouté.

Plus encore que d'habitude, les manques de Gasquet pour inquiéter les joueurs du top 5 mondial ont été criants lors de ce quart de finale à sens unique (6-3, 6-3, 6-1) : puissance incomparable, coup droit trop court, le Biterrois a été submergé de coups gagnants (50) quand il n'en a réussi que huit.

Devant Justin Timberlake

"J'ai pris beaucoup trop de coups gagnants. Il a un niveau incroyable, encore plus avec le toit (en cours de construction sur le Arthur Ashe Stadium, NDLR). C'est le seul joueur qui me renvoie la balle aussi vite", a admiré celui qui était le dernier Français en lice dans l'US Open.

Le Suisse Roger Federer, N°2 mondial, lors du match de l'US Open contre le Français Richard Gasquet, le 9 septembre à New York.
Photo : AFP/VNA/CVN

Deux mois après sa demi-finale à Wimbledon, son bilan de l'été 2015 reste malgré tout positif : "À moi de progresser et de trouver des solutions pour la prochaine fois que je jouerais Federer", a-t-il espéré.

Federer, lui, n'a toujours pas perdu le moindre set depuis son arrivée à New York et continue d'enthousiasmer les foules avec son tennis résolument offensif.

L'ancien No1 mondial, visiblement bien dans ses tennis, a même trouvé le temps, à un changement de côté, de sourire devant la chorégraphie improvisée en tribunes par la star de la télévision américaine Jimmy Kimmel et par le chanteur Justin Timberlake.

Mais alors qu'il espère mettre fin à trois années de disette en Grand Chelem, "Fed" retrouve une vieille connaissance, Stan Wawrinka.

"On se connaît bien, très bien même, c'est même bizarre parfois quand on se retrouve face à face sur le court, je sais qu'il sait ce que je vais faire", a plaisanté Federer.

Le Suisse Stan Wawrinka lors du match de l'US Open contre le Sud-Africain Kevin Anderson, le 9 septembre à New York
Photo : AFP/VNA/CVN

Le No2 suisse a surclassé le Sud-Africain Kevin Anderson (6-4, 6-4, 6-0), visiblement encore fatigué par son 8e de final marathon contre Andy Murray.

Wawrinka sait quoi faire

"Je joue un très bon tennis, la confiance est là, mais contre Roger, cela va être un gros challenge (...) Je l'ai battu lors de notre dernier match, je sais ce qu'il faut faire", a insisté le No5 mondial, vainqueur à Roland Garros, après avoir éliminé en quart Federer.

Si la journée s'est terminée par une balade helvétique, elle avait débuté par une surprise italienne.

Flavia Pennetta a fait chuter la No4 mondiale Petra Kvitova 4-6, 6-4, 6-2 et disputera sa deuxième demi-finale d'un tournoi majeur contre la Roumaine Simona Halep.

La No2 mondiale est venue à bout de la Bélarusse Victoria Azarenka en trois sets 6-3, 4-6, 6-4 au terme d'un match de très grande qualité, interrompu pendant une heure et vingt minutes par la pluie.

Dans l'autre finale, il y aura aussi une Italienne, Roberta Vinci, qui tentera de stopper l'Américaine Serena Williams, prête à réaliser le quatrième Grand Chelem de l'histoire, le premier depuis 1988.

Pennetta et Vinci ont plus de trente ans et ne sont pas favorites, mais les deux premières Italiennes de l'histoire à disputer le même jour une demi-finale de Grand Chelem, croient en leurs chances.

"Nous sommes peut-être vieilles, si on compare aux autres joueuses du circuit, mais nous sommes des battantes et on adore ce qu'on fait", a prévenu, en souriant, Pennetta.

AFP/VNA/CVN

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