Premier grand oral pour Marine Le Pen, questionnée sur son programme

Marine Le Pen, candidate Front national à la présidentielle, a été longuement questionnée le 9 février sur son programme pour son premier grand oral sur France 2, où elle a débattu avec Najat Vallaud-Belkacem et Patrick Buisson.

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La candidate du Front national à la présidentielle, Marine Le Pen, sur le plateau de "L'Émission politique" sur France 2, le 9 février à Saint-Cloud.
Photo : AFP/VNA/CVN

En deux heures d'émission, Mme Le Pen a eu des mots durs contre ses deux plus sérieux adversaires pour la présidentielle, selon les sondages : "Que ce soit pour M. Fillon ou que ce soit pour M. Macron", a-t-elle attaqué, "il y a derrière tout ça une sale odeur de trafic d'influence peut-être, de conflit d'intérêts à tout le moins".

"Quand je vois que M. Fillon a été payé par Axa, je demande si, dans son programme, la suppression de la Sécurité sociale qui va évidemment bénéficier aux compagnies d'assurances, ça n'est pas aussi la contrepartie des sommes qui lui ont été versées", a-t-elle lancé.

Une référence à l'ancien Premier ministre qui a confirmé le 6 février que "l'assureur Axa", jusqu'à peu dirigé par son soutien Henri de Castries, "la société Fimalac", dont son ami Marc Ladreit de Lacharrière est le Pdg, et "la banque Oddo" figuraient parmi les clients de sa société de conseil "2F Conseil".

Mais Marine Le Pen a eu l'occasion d'aborder de nombreux sujets : elle a parlé de sa "compassion" pour Theo, jeune homme victime d'un viol présumé lors d'une interpellation la semaine dernière à Aulnay-sous-Bois, tout en s'en prenant aux "racailles" qui "profitent de cet événement".

Elle a défendu le "travail" réel de sa secrétaire et de son garde du corps, employés comme assistants parlementaires au Parlement européen, ce que cette institution juge indu et qui lui a demandé par conséquent le remboursement de 300.000 euros de salaires.

En débat avec le maire PCF de Montreuil Patrice Bessac, Mme Le Pen a aussi rendu certains maires "lâches" responsables du "communautarisme, vivier de l'islam radical" en France, les accusant d'avoir voulu "acheter la paix civile".

Elle a été confrontée, lors d'un reportage, aux conséquences éventuelles de sa politique : une mère de famille étrangère, dont les trois enfants sont de nationalité française, qui pourrait connaître des difficultés à garder son emploi avec la taxe souhaitée par Mme Le Pen sur les emplois des étrangers.

AFP/VNA/CVN

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