Paresse de l'économie mondiale, Grèce et Ebola au menu des réunions FMI-BM

Crise grecque, conséquences de l'épidémie d'Ebola sur les pays touchés, relance de la croissance mondiale, le FMI et la Banque mondiale vont avoir fort à faire lors de leurs réunions de printemps qui s'ouvrent à Washington.

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Christine Lagarde, la directrice-générale du Fonds monétaire international (FMI) et le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim, vont ouvrir le ban avec des conférences de presse jeudi vers 09h00 locales (13h00 GMT). Mais Mme Lagarde a déjà donné le ton la semaine dernière en évoquant "la nouvelle médiocrité" qui, selon elle, marque la situation économique internationale.

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et le président de la BM, Jim Yong Kim, le 13 avril à Washington.
Photo : AFP/VNA/CVN

La croissance mondiale "est tout simplement insuffisante", a-t-elle affirmé le 9 avril lors d'un discours à Washington. "Il y a six mois, j'avais mis en garde contre le risque d'une nouvelle médiocrité, c'est-à-dire une faible croissance pendant longtemps. Aujourd'hui, on doit empêcher que cette nouvelle médiocrité ne devienne une nouvelle réalité", avait-elle lancé.

Les prévisions économiques publiées par le FMI mardi 14 avril le confirment. Il prévoit toujours 3,5% de croissance en 2015 pour l'ensemble du monde et 3,8% pour 2016, ce dernier chiffre étant en très légère amélioration par rapport à ses dernières prévisions de janvier.

Mais les chiffres sont un peu moins bons pour les États-Unis, même s'ils restent solides, la zone euro reste convalescente, la Chine est au ralenti, l'Amérique latine, avec le Brésil en tête, ne se porte pas bien, et la Russie est en récession.

L'économie mondiale peine donc à sortir de la crise économique et financière de 2008. Le FMI met en avant le concept de "croissance potentielle" pour définir ce qu'elle pourrait être si les facteurs de production étaient pleinement employés.

Or cette croissance potentielle est en déclin dans les pays industrialisés, selon le chef-économiste du FMI, Olivier Blanchard. Si cet affaiblissement date d'avant la crise, celle-ci l'a accentué. Elle l'est aussi dans les pays émergents, comme la Chine et, dans une moindre mesure, dans les pays pauvres.

La baisse des prix du pétrole fait des perdants, les pays producteurs, et des gagnants, les consommateurs, même si certains, comme les États-Unis, arrivent à avoir un pied dans les deux camps. Mais la hausse du dollar pénalise leurs entreprises exportatrices et menace les pays émergents.

AFP/VNA/CVN

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