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Matchs truqués
"On peut créer une affaire avec n'importe quel match", estime Djokovic

On peut "créer une affaire avec n'importe quel match", s'est défendu le 20 janvier Novak Djokovic à Melbourne (Australie) après qu'un journal italien a ressorti sa défaite de 2007 au 2e tour de l'Open de Paris-Bercy, sur fond d'accusations de matchs truqués dans le tennis.

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Novak Djokovic, le 20 janvier, à Melbourne.

Le quotidien sportif italien Tuttosport a suggéré le 20 janvier que le Serbe, alors No3 mondial, aurait volontairement perdu son premier match du tournoi parisien contre le Français, Fabrice Santoro, 6-3, 6-2. Selon le journal, le Serbe aurait fait le voyage à Paris dans le seul but de toucher la prime prévue pour les joueurs ayant disputé les neuf tournois Masters Series de la saison.

"Que peut-on dire ? J'ai perdu ce match. Je ne sais pas si vous voulez créer une affaire avec ce match ou avec n'importe quel match perdu lors des premiers tours par des joueurs de top niveau. Je pense que c'est juste absurde. N'importe qui peut créer une affaire avec n'importe quel match. Voilà mon avis", a asséné le No1 mondial après sa victoire au deuxième tour de l'Open d'Australie sur le Français, Quentin Halys.

La défaite de 2007 était le 84e match de l'année pour Djokovic, opéré deux semaines plus tôt des dents de sagesse. Au départ, le Serbe n'avait d'ailleurs pas prévu de s'aligner à Bercy, même si sa participation était impérative pour pouvoir se partager les trois millions de dollars de "super bonus" avec les autres joueurs du Top 4 à la Race, le classement sur la saison.

"Il n'y a pas eu tant de matchs que ça où des joueurs de top niveau ont perdu lors des premiers tours depuis dix ans. Mais vous pouvez choisir n'importe lequel de ces matchs et créer une histoire avec", a insisté Djokovic.

"Il n'y a aucune espèce de preuve, aucun fait, c'est seulement de la spéculation", a-t-il poursuivi : Mais "comme c'est la grande histoire du moment dans le tennis et dans le sport en général, il va y avoir beaucoup d'allégations".

Enquête close

"Ce journal suggère que vous avez perdu volontairement", rétorque alors un journaliste. "Ce n'est pas vrai", a aussitôt répondu le Serbe, avant de couper court à la conversation sur le sujet.

Dans son édition de le 20 janvier, Tuttosport est revenu sur cette défaite de Djokovic en titrant que le Serbe "voulait perdre contre Santoro".

Le nom de Djokovic était apparu dans la vaste enquête menée par le Parquet de Crémone sur le scandale du Calcioscommese, des paris illégaux sur les matchs de foot, scandale qui avait un volet tennis avec la mise en cause de deux tennismen italiens, Daniele Bracciali et Potito Starace, soupçonnés d'avoir accepté de l'argent pour perdre des matchs.

Lors de cette enquête, le nom de Djokovic était apparu via un ancien tennisman suédois, Thomas Nydhal, qui échangeait des tuyaux sur le tennis avec Manlio Bruni, un des principaux accusés du Calcioscommese. "C'est lui qui aurait confié à Bruni "l'intention" de Djokovic de perdre contre Santoro, rappelle Tuttosport. Selon le journal sportif italien, c'est "ce que lui aurait fait savoir l'entraîneur d'un autre tennisman, (le Croate) Mario Ancic".

Si son nom a donc été évoqué, Djokovic n'a jamais été mis en examen par la justice italienne, rappelle Tuttosport, qui précise que "le 11 décembre 2015 le procureur de Crémone Roberto di Martino a envoyé l'avis de fermeture de l'enquête", que "Djokovic n'a jamais été inculpé" et que "ceux qui risquent un procès pour le motif d'association de malfaiteurs en vue de fraude sportive sont Bruni, Nydhal et (les deux tennismen italiens) Starace et Bracciali".

AFP/VNA/CVN

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