Ligue 1
Marseille tente le double rebond

Le timide sursaut marseillais contre Konyaspor (1-0) demande confirmation à Amiens, dans un contexte toujours un peu fébrile entre la défiance des supporters et le manque de confiance de l'équipe, dimanche 17 septembre (15h00 heure locale) lors de la 6e journée de L1.

>>Ligue 1 : Bordeaux garde le contact avec les gros

>>Ligue 1 : l'OM déjà en crise, Lyon monte sur le podium

Une scène du match d'Europa League Marseille - Konyaspor, le 14 septembre 2017 au Vélodrome.

"La victoire a fait du bien au mental de l'équipe", assure - en français - Lucas Ocampos. "Maintenant il faut aller chercher les trois points à Amiens."

Si les secousses du 9-2 cumulé contre Monaco (6-1) et Rennes (3-1) se font encore sentir à Marseille, l'OM a retrouvé un peu de stabilité, et le nouveau système de jeu est porteur d'espoirs.

L'équipe s'est améliorée sur plusieurs points, il reste tout de même à trouver plus souvent Valère Germain, encore isolé en pointe.

Si le départ de feu a été circonscrit sur le terrain, la fumée reste en revanche épaisse dans les gradins, à l'image des fumigènes allumés jeudi soir 14 septembre. C'est un défi clair des supporters à leur direction, qui devra payer une amende et risque même plus gros, l'UEFA se montrant souvent sévère avec ces débordements.

"Plus difficiles d'accepter les insultes"

Les joueurs ont fait profil bas. "Les supporters râlent, c'est normal vu nos matches précédents", a estimé Valère Germain.

"On a pris beaucoup de buts, je comprends leur frustration", a expliqué Florian Thauvin.

Le capitaine Dimitri Payet le regrette aussi, car "à l'extérieur on sera attendu dans des stades où il y aura le feu". Mais les supporters ont aussi chanté jeudi, même dans un Vélodrome à moins de 9.000 spectateurs. Et ils devraient être 550 à Amiens.

"Nos supporters ont été déçus par ces deux résultats, nous aussi, plaide Garcia. La critique peut se concevoir, c'est plus difficile d'accepter les insultes, ce n'est pas respectueux, mais il faut gagner des matches pour mettre public derrière nous. On n'est jamais plus fort que quand on est douze. Mais nous, joueurs et staff, ne devons pas nous concentrer sur autre chose que le jeu".

Cette ambiance "n'est pas une surprise pour moi car en Argentine c'est toujours comme ça, ajoute Ocampos. Les supporters ont un peu raison, deux défaites c'est dur pour nous aussi. On va essayer de gagner le prochain match pour leur donner confiance à eux aussi".


AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top