>>Efforts pour une désescalade entre Téhéran et Ryad
>>La crise Arabie-Iran s'étend et inquiète la communauté internationale
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| Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hossein Jaberi Ansari, le 14 décembre à Téhéran. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ce n'est pas l'Iran qui a durci ses relations avec l'Arabie saoudite (...), de plus, la politique de l'Iran n'est pas de créer des tensions et d'interrompre les relations politiques", a poursuivi Jaber Ansari, en faisant référence au récent conflit diplomatique entre l'Iran et le royaume saoudien.
"La République islamique ne considère pas la rupture des relations comme un moyen logique et adéquate pour atteindre des fins politiques", a-t-il déclaré.
Il a également appelé à mettre fin à ce qu'il a qualifié de "soutien de l'extrémisme par l'Arabie saoudite", déclarant que "si l'État arabe poursuit cette politique, il connaîtra des myriades de problèmes...car les États de la région ont exprimé leur désaccord face à la hausse des tensions".
Le 10 janvier, Jaber Ansari a déclaré que l'Iran voulait réduire les tensions dans la région et apaiser les frictions avec l'Arabie saoudite.
L'Arabie saoudite a adopté une politique de confrontation des réalités régionales et cherche l'escalade des tensions et l'hostilité avec l'Iran, selon Jaber Ansari.
Mais le royaume ne s'attendait pas à de telles réponses de l'Iran, a-t-il expliqué, ajoutant que l'Arabie saoudite ne devrait pas être autorisée à imposer les coûts de ses politiques destructrices à la région.
L'Iran et l'Arabie saoudite s'opposent actuellement dans un conflit diplomatique concernant l'exécution d'un éminent imam chiite par Riyad (majoritairement sunnite), et de 46 autres personnes accusées de terrorisme.
Suite à ces exécutions, beaucoup d'Iraniens sont descendus dans les rues et d'autres ont pris d'assaut les missions diplomatiques saoudiennes à Téhéran et dans la ville de Mashhad.
Ensuite, Riyad a rompu ses liens diplomatiques avec Téhéran à cause de l'attaque contre son ambassade, alors que de nombreux partenaires du Golfe ont soit emboîté le pas à l'Iran ou bien ont réduit leurs relations avec la République islamique.
Xinhua/VNA/CVN