L'étau se resserre sur l'EI à Mossoul et en Syrie

Les jihadistes du groupe État islamique (EI) étaient en difficulté le 6 mars à Mossoul face aux forces irakiennes et dans l'Est de la Syrie où une alliance arabo-kurde soutenue par Washington a coupé un axe stratégique.

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Vue de la ville irakienne de Mossoul, le 6 mars.
Vue de la ville irakienne de Mossoul, le 6 mars. Photo : AFP/VNA/CVN

L'étau se resserre ainsi sur les deux derniers grands fiefs, Mossoul en Irak et Raqa en Syrie, à partir desquels les jihadistes avaient établi leur "califat" sur un large territoire à cheval sur les deux pays depuis 2014.
Dans la deuxième ville d'Irak, les forces de sécurité ont repris une série de bâtiments administratifs, a indiqué le commandement des opérations conjointes. Elles se rapprochent ainsi de la vieille ville en avançant depuis plusieurs directions sur les bords du fleuve Tigre qui traverse la ville.
Les Forces d'intervention rapide et de la police fédérale ont pris le contrôle des quartiers généraux de la police de la province de Ninive, d'un complexe judiciaire et de la direction générale de l'eau, de l'électricité et des égouts.
De leur côté, les forces d'élite du contre-terrorisme (CTS) se sont emparées du quartier Al-Somoud et attaqué celui d'Al-Mansour, selon la même source.
Des journalistes de l'AFP présents à Mossoul-Ouest ont été témoins d'intenses combats avec des tirs nourris à l'arme automatique, tandis que des nuage de fumée noire s'élevaient au dessus de la ville.
Les forces irakiennes mènent depuis le 19 février une offensive pour reprendre les quartiers ouest de Mossoul et parachever leur reconquête de la totalité de la ville, dont la partie orientale avait été reprise en janvier.
Les forces d'intervention rapide se trouvent désormais à proximité du pont Al-Hourriyah, l'un des cinq de Mossoul, et des bâtiments du gouvernement local de la province de Ninive, a déclaré à l'AFP le colonel Abdelamir Mohammedawi.
Les combats à Mossoul-Ouest ont poussé plus de 45.000 personnes à fuir la ville pour être accueillies dans des camps à proximité, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Mais la majeure partie des quelque 750.000 habitants de cette partie restent sur place, où ils manquent de nourriture et de soins.
L'opération sur Mossoul avait été lancée le 17 octobre par les forces irakiennes avec l'appui crucial de l'aviation américaine et de conseillers militaires américains au sol.

AFP/VNA/CVN

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