Les gardes-côtes de Kiên Giang rassurent les pêcheurs

L’image des gardes-côtes sur leur bateau de patrouille est devenue familière pour les pêcheurs de l’île de Phu Quôc (province de Kiên Giang, Sud). Outre la surveillance des eaux territoriales, ces hommes se doivent également de secourir les pêcheurs s’ils rencontrent des problèmes en mer.

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Selon les chiffres fournis par le Commandement des gardes-frontières de la province de Kiên Giang, la province partage avec le Cambodge une frontière de 56,8 km. Kiên Giang compte également 200 km de côtes avec une étendue maritime de plus de 63.200 km2. En outre, elle partage avec le Cambodge plus de 8.700 km2 d’eaux territoriales. Ainsi, les pêcheurs des deux pays, spécialisés notamment dans la pêche aux fruits de mer, se croisent tous les jours dans cette zone. Les gardes-frontières maritimes de Kiên Giang ont donc dû concentrer leurs efforts dans la gestion de cette activité et le maintien de l’ordre, évitant ainsi les conflits entre les pêcheurs des deux pays.

Les gardes-frontières de Kiên Giang inspectent les bateaux de pêche des habitants.

 

Les gardes-côtes de Kiên Giang ont maintenu une collaboration étroite avec les pêcheurs locaux. Ces derniers les ont beaucoup aidé à découvrir et stopper à temps les bateaux de pêche étrangers pratiquant une activité illégale dans les eaux vietnamiennes. En échange, les gardes-côtes ont beaucoup soutenu les pêcheurs dans leur métier. «Nous avons aidé les pêcheurs à établir quatre flottilles, rassemblant plus de 4.000 bateaux, qui s’engagent à pêcher dans les zones de pêche sécurisées et légales», précise le colonel Dang Van Thông, commissaire politique du Commandement des gardes-frontières de la province.  
Une collaboration étroite
Afin que les pêcheurs vietnamiens respectent la loi, depuis 2012, les gardes-côtes de Kiên Giang ont mis en œuvre un programme de soutien pour ces derniers. Grâce à ce programme, de plus en plus de pêcheurs sont désormais conscients de la nécessité de faire immatriculer leur bateau, de se munir d’un permis de conduire et d’examiner leur matériel avant chaque départ. Ces derniers se sont surtout engagés à exercer leurs activités dans les eaux autorisées, sans empiéter sur la zone cambodgienne, mais aussi à s’entraider et à assurer la correspondance avec les gardes-frontières en cas d’incident.


Les gardes-côtes de la province de Kiên Giang sont une référence en termes de sauvetage en mer. Le capitaine Trân Ngoc Chung, 55 ans, du chef-lieu de An Thoi (district de Phu Quôc), est pêcheur depuis plus de 20 ans. Il évoque avec l’aide apportée par les gardes-côtes : «Grâce à eux, nous, pêcheurs, sommes rassurés dans notre activité quotidienne. À n’importe quel moment nous savons qu’ils sont prêts à nous aider».

Les gardes-côtes du district de Phu Quôc aident beaucoup les pêcheurs dans les activités de sauvetage des bateaux sinistrés. Photo : CTV/CVN

 
Des sauveteurs exemplaires
 M. Chung se souvient qu’au début de l’année, les tempêtes ont ravagé les eaux de Phu Quôc, causant beaucoup de perturbations en mer, notamment à bord de son bateau. Après avoir appelé les gardes-côtes, ces derniers l’ont secouru à temps. Une autre tempête s’est également abattue le 2 avril dernier, au niveau de l’îlot de An Thoi. Un bateau transportant de la glace s’est alors retrouvé en difficulté en raison de la forte houle. L’engin avait à son bord sept personnes, dont un enfant. Après avoir eu vent de la nouvelle, les gardes-côtes de Kiên Giang sont intervenus et sont arrivés à temps, permettant ainsi de secourir l’ensemble de l’équipage.
«Plus tôt, en mars, une tempête a perturbé trois bateaux de pêche au niveau de An Thoi. Nous avons réussi à localiser le bâtiment et à sauver le personnel à bord», ajoute Quang Trong Binh, responsable des gardes-côtes de An Thoi. Les marins pêcheurs prennent de grands risques quotidiennement et font face aux dangers de la mer. Néanmoins, à Kiên Giang, la plupart des pêcheurs considèrent les gardes-côtes comme un appui solide leur permettant de poursuivre sereinement leur activité.

LINH THAO/CVN

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