Irak
Les forces de sécurité repoussent des attaques lancées par le groupe EI

Les forces de sécurité irakiennes ont repoussé le 3 janvier des attaques lancées par des militants du groupe État islamique (EI) dans les provinces irakiennes d'Anbar et Salahudin, a-t-on appris de source sécuritaire.

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Dans la province d'Anbar, dans l'Ouest de l'Irak, les soldats, policiers et combattants tribaux sunnites, soutenus par des avions irakiens et de la coalition menée par les Américains, ont repoussé des attaques d'envergure lancées par des dizaines de militants EI équipés d'armes lourdes dans les zones de Barwana et Khasfa près de la ville de Haditha, à 200 km à l'ouest de Bagdad, après des affrontements lourds qui ont éclaté dans les premières heures de la journée, a affirmé une source de sécurité sous couvert d'anonymat.

Les forces de sécurité irakiennes se réjouissent, le 28 décembre à Ramadi
Photo : AFP/VNA/CVN

Les assaillants ont envoyé sept voitures piégées sur les positions des forces de sécurité, ces dernières en ont détruit trois avec des missiles antichars avant qu'elles atteignent leurs objectifs, et les quatre autres ont également été détruites, mais proche des positions des troupes, causant 15 morts et 22 blessés du côté des forces de la sécurité.

Des avions irakiens et internationaux ont participé à la bataille et détruit un certain nombre de véhicules, y compris des voiture piégées destinées aux attentats suicides, dans l'espace ouvert avant qu'ils atteignent le champ de bataille, a ajouté la source.

Pendant ce temps, des militants EI ont lancé une autre attaque sur les positions de l'armée irakienne près de Tharthar Lake dans la zone désertique dans le nord de Ramadi, à quelque 110 km à l'ouest de Bagdad, faisant exploser trois voitures piégées d'attentat suicide sur les lieux, mais les assaillants n'ont pas réussi à saisir les positions militaires après de violents affrontements avec les soldats, selon la même source.

Bombardement de l’alliance internationale

La bataille a tué 15 soldats et blessé 12 autres, tandis que des dizaines de militants EI ont également été tués et blessés, a ajouté la source.

Toujours dans la province, des avions de guerre internationaux ont bombardé des positions d'EI dans les zones d'Albu-Eitha, au nord de la ville de Ramadi, et de Falahat, à l'est de la ville, tuant au moins 21 militants extrémistes, a indiqué la source citant des rapports de renseignement.

Pendant la journée, les forces irakiennes et des experts en explosifs ont continué à désamorcer des dizaines de mines terrestres et des véhicules et des bâtiments piégés à Ramadi.

Le 28 décembre, les forces de sécurité irakiennes ont annoncé la libération de Ramadi après que les troupes ont hissé le drapeau irakien sur le complexe du gouvernement dans le centre de la ville.

Dans la province du Centre-Nord de l'Irak de Salahudin, une source de sécurité de la province a déclaré plus tôt dans la journée qu'au moins 13 policiers auraient été tués et 15 autres blessés lorsque trois kamikazes sont entrés samedi soir dans un centre de formation de la police dans une base aérienne militaire de Tikrit, et ont fait exploser leurs ceintures d'explosifs à l'intérieur.

La situation de sécurité en Irak s'est détériorée considérablement depuis juin 2014, après l'éclatement des affrontements sanglants entre les forces de sécurité irakiennes et l'EI.


Xinhua/VNA/CVN

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