Grèce
Les divergences entre le FMI et l'UE retardent une solution à la crise, estime Tsipras

Les divergences entre l'Union européenne et le Fonds monétaire international sur la dette grecque retardent une solution à cette crise, a affirmé dimanche 11 septembre le Premier ministre grec Alexis Tsipras.

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Le Premier ministre grec Alexis Tsipras lors d'une conférence de presse à Thessalonique, le 11 septembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Nous sommes plus proches que jamais d'une solution à cette crise. Ce qui retarde les efforts pour regagner la confiance des marchés, c'est le désaccord constant entre les institutions européennes et le FMI", a déclaré Alexis Tsipras lors d'une conférence de presse à Thessalonique (Nord).

Le gouvernement de gauche grec doit présenter un nouveau programme de réformes pour obtenir le déblocage d'ici fin septembre d'une nouvelle tranche de crédits de 2,8 milliards d'euros, et lancer ensuite des négociations sur un allègement du fardeau de sa dette.

Le FMI a affirmé qu'il ne participerait pas financièrement au nouveau plan d'aide accordé à la Grèce par les pays de la zone euro à moins que les Européens ne parviennent à un accord pour réduire d'une manière significative la charge de la dette.

"Le FMI a fixé un délai pour la fin de cette année... Un pays qui a traversé un ajustement aussi difficile ne peut pas attendre plus longtemps. Son peuple a droit à une solution équitable sur la question de la dette", a souligné M. Tsipras.

La Grèce a été sommée vendredi 9 septembre par la zone euro et la Commission européenne, réunies à Bratislava, d'avancer sur les réformes qu'elle avait promises en échange d'un gigantesque plan d'aide.

Athènes et les pays de la zone euro s'étaient entendus en juillet 2015 sur un troisième plan d'aide prévoyant l'octroi de crédits jusqu'à 86 milliards d'euros à la Grèce, qui de son côté s'était engagée à un certain nombre de réformes.

Le début de leur mise en œuvre a traîné. Mais celles-ci enclenchées, la zone euro avait versé en juin une tranche de crédits de 7,5 milliards d'euros à Athènes pour lui permettre de rembourser des crédits antérieurs.

Ce mois-ci, 2,8 milliards d'euros lui sont promis à condition qu'elle continue ses réformes. Parmi ces dernières, la zone euro compte surtout sur des avancées sur les privatisations, le marché de l'énergie et la création d'une autorité indépendante pour surveiller les revenus publics, selon une source européenne.

AFP/VNA/CVN

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