Le vaccin pentavalent Quinvaxem de nouveau autorisé

Le vaccin pentavalent Quinvaxem contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et les infections à l’Haemophilus Influenzae type B (Hib) sera de nouveau disponible au Vietnam à partir d’octobre après cinq mois de suspension provisoire pour contrôler sa qualité.

Tous les vaccins utilisés dans le cadre du Programme national élargi de vaccination satisfont à toutes conditions de sécurité.

Actuellement, 100 millions de doses par an de Quinvaxem sont employées dans 90 pays. Le Vietnam n’est pas le premier pays à avoir suspendu provisoirement son utilisation en suite d’incidents après injection.

Le Pr.-Dr Nguyên Trân Hiên, chef du Programme national élargi de vaccination, a déclaré qu’au Vietnam, 60% des incidents étaient en relation avec une pathologie congénitale, les causes des autres n’ayant pu être déterminées en raison d’un manque d’informations.

Aucun accident n’a été attribué à un défaut de qualité du Quinvaxem. Tous les vaccins utilisés dans le cadre du Programme national élargi de vaccination satisfont à toutes conditions de sécurité, et c’est pour cette raison que le ministère de la Santé a décidé d’autoriser à nouveau sa commercialisation.

Toutes les provinces sont prêtes

Actuellement, 1,5 million de doses sont disponibles dans les 63 provinces et villes du pays. Afin de limiter les incidents, le ministère de la Santé a pris plusieurs mesures. Des cours de perfectionnement professionnel ont été dispensés aux cadres de la santé chargés des vaccinations. Les conditions de réception, de transport, de distribution et de conservation du vaccin ont été renforcées.

Des missions chargées de contrôler la vaccination dans les établissements sanitaires ont été créées. Les infrastructures des établissements sanitaires de base sont également améliorées.

Selon le Dr Nguyên Van Binh, chef du Département de médecine préventive du ministère de la Santé, malgré quelques difficultés, chaque établissement ne devra vacciner que 50 enfants pour chaque séance. La limitation de leur nombre permettra d’éviter des erreurs dans le processus de vaccination.

En dehors des efforts du secteur de la santé, la coopération des parents avec les médecins est nécessaire. Il importe de déclarer aux médecins l’état de santé des enfants, les effets secondaires qu’ils ont eu lors de précédentes vaccinations...

Après injection, il faut surveiller les réactions des enfants pendant deux jours et, en cas de symptômes anormaux comme une fièvre élevée, des troubles du comportement ou des difficultés respiratoires..., il faut consulter immédiatement.

Treize enfants sont morts
en suite d’une vaccination en neuf mois

Selon le Pr.-Dr Nguyên Trân Hiên, chef du Programme national élargi de vaccination, ces neufs premiers mois de l’année, 22 enfants ont eu des effets secondaires graves après une vaccination, dont 13 sont décédés. Le pays compte 13.000 points de vaccination, dont seuls 2 ne sont pas aux normes.

Huong Linh/CVN

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