Le bio progresse dans les assiettes des Vietnamiens

Aujourd'hui, les produits bio sont de plus en plus présents sur les marchés et dans les centres commerciaux. Une tendance forte, notamment dans les grandes villes.

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À l'intérieur d'un magasin de légumes bio à Hanoï.
Photo : Net/CVN

Selon des statistiques de l’OMS, chaque année, le Vietnam enregistre plus de 115.000 morts dus au cancer, soit environ 315 par jour. C’est prouvé : l'alimentation est une des principales causes de cancer.

Au Vietnam, l’origine et la qualité des aliments sont plus qu’incertains. C’est la raison pour laquelle nombre de familles choisissent d’utiliser des produits biologiques, encouragés en cela par les scandales alimentaires récurrents. Si les fruits et légumes bio sont assez abondants dans les étals, ce n’est pas le cas des viandes bio. Mais un mouvement est lancé, et nul doute que le nombre d’élevages bio augmentera dans les années à venir.

Attention au faux bio !

Bien que le prix des produits bio est plus élevé, les magasins sont toujours bien achalandé. Cela montre que les Vietnamiens sont prêts à faire des sacrifices pour manger des produits sains.

Le mode de production bio est 100% naturel. On n’utilise aucun produit chimique de synthèse comme pesticides, herbicides chimiques, fertilisants artificiels ou hormones de croissance.

Mais, ces légumes «bio» le sont-ils vraiment ? Ces derniers temps, plusieurs magasins ont été sanctionnés car ils vendaient des légumes non bio avec le label bio. La production des légumes organiques est assez difficile. Comme les agriculteurs n’ont pas le droit d’utiliser des substances chimiques, la productivité est peu élevée. Ainsi, pour satisfaire la demande croissante, certains magasins peu scrupuleux n’hésitent-ils pas à mélanger des produits bio avec des non bio.

Aussi les acheteurs devraient-ils vérifier avant d’acheter que les produits bio possèdent bien le certificat PGS (Participatory Guarantee Systems). Certaines familles qui ne font pas trop confiance aux magasins vont directement chez le producteur. D’autres louent un terrain près de la ville pour cultiver elles-mêmes. Avec cette dernière méthode, on doit payer seulement 1-2 millions de dôngs par mois pour 20-30 m². Ce petit lopin de terre peut fournir suffisamment de légumes pour une famille de 3 à 4 personnes. Il y a aussi des familles qui créent un potager chez eux, sur leur balcon ou leur terrasse. Une initiative à la fois créative et économique.


Huy Hoàng/CVN

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